jeudi 30 juin 2011

"Les chroniques de Narnia, tome 2 : Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique" de C.S Lewis.



Lecture commune avec le site Livraddict :

Maintenant que l'armoire est sur terre (voir tome 1), un passage est donc possible entre notre monde et le monde de Narnia.
Nous sommes à Londres durant la seconde guerre mondiale. La capitale croule sous les bombes. Une famille préfère envoyer ses enfants à l'abri, à la campagne. C'est ainsi que Peter, Edmund, Susan et Lucy se retrouvent chez un parent, vieux professeur excentrique. Lors des beaux jours, ils jouent dehors, mais lorsqu'il pleut ils n'ont d'autre choix que de rester à l'intérieur. Ils fuient la gouvernante qui n'est pas très sympathique et font de nombreuses parties de cache-cache. 
C'est lors d'une de ces parties de cache-cache que Lucy va entrer dans l'armoire et se retrouver à Narnia. Elle y rencontre un faune et va sympathiser avec lui. C'est l'hiver permanent, cela est dû à la sorcière, la reine des neiges qui règne sur Narnia de façon despotique.
Elle retourne dans la chambre et parle de son aventure à ses frères et à sa soeur mais personne ne veut la croire. Pourtant quelques temps après, ils passeront tous la frontière entre les deux mondes et auront comme mission de sauver le monde de Narnia de l'emprise de la sorcière.
Si vous avez vu le film vous connaissez l'histoire de ce livre. Car le film est très fidèle au roman. J'ai replongé avec délice dans ce monde merveilleux qu'est Narnia. Le fait d'avoir vu le film avant, a fait que j'ai imaginé les personnages comme ceux du film, je n'ai pas eu l'imaginaire de quelqu'un qui lisait le livre sans avoir vu le film. Mais ce n'est vraiment qu'un détail. Le tome 1 était étonnant, le tome 2 fidèle au film que j'avais apprécié. Que demander de plus ? Le style est plaisant pour une lecture jeunesse. A mettre entre toutes les mains dès 9/10 ans !
Direction maintenant vers le tome 3 pour une publication ici fin juillet. Ce sera donc une lecture de vacances sur liseuse.

Liste des liens de mes camarades de Livraddict qui ont participé à cette lecture commune : Iluze Frankie ;
The Chouille ; Mandy88LoloFelinaBebereMia62Harmony Petite SorcièreLuthien ; Comicboy ;

mercredi 29 juin 2011

"Les ailes de l'ange" de Jenny WINGFIELD, éditions Belfond


Lecture faite dans le cadre d'un partenariat entre Livraddict et Belfond, merci à eux.

Nous sommes dans l'Arkansas, John Moses et sa femme Calla ne s'entendent plus trop. Calla tient une épicerie et ne supporte plus d'avoir John dans ses pattes. John piqué au vif va donc ouvrir un bar de nuit de l'autre côté de la maison.
Des réunions de famille ont lieux régulièrement réunissant deux de leurs enfants, Willadee qui vit avec un pasteur, Samuel Lake, et Toy qui vit avec Bernice. Willadee se fait une joie de retrouver la famille car elle déménage tout les deux ans à cause de travail de son mari, pasteur. Toy et Bernice vive sur la ferme. Lors de cette réunion, John porte la main sur Calle. Willadee s'interpose et blesse John par ses paroles. Il rentre à la maison et se suicide.
Quelque temps après, Samuel perd son travail, il n'a plus d'église. Avec Willadee et leur trois enfants, ils décident de venir s'installer dans la ferme familiale. Noble, Snaw et Bienville les trois enfants découvrent donc la vie dans cette ferme un peu particulière qui tourne grâce à l'épicerie de leur grand-mère et au bar de nuit qui est tenu maintenant par Toy qui a pris la suite de son père.
Un de leur voisin, Ras Ballanger, est un homme très violent. Il est dresseur de chevaux et utilise la terreur pour parvenir à ses fins. Il frappe aussi régulièrement sa femme, Géraldine et s'en prend aussi à l'aîné, 8 ans, Blade. Un drame dont tout le monde va être témoin va se dérouler et chambouler de nombreuses vies. 

J'ai eu beaucoup de mal avec le début de ce roman. Je n'arrivais pas à me fixer les personnages en tête et je me demandais souvent qui était le fils, la fille de qui et j'avais du mal aussi à mettre des âges sur les personnages. Je mélangeais la fille et la mère.... Bref je suis passé en "lecture automatique" jusqu'à la page 150. C'est à dire que j'ai lu sans faire attention à ce qui se passait. Ne pouvant pas continuer comme cela jusqu'à la fin, s'est posé la question de l'abandon. Une visite rapide sur les blogs de Luna qui a été perturbée comme moi et sur celui de Well-read-kid qui a été conquise. La décision était prise, j'ai recommencé du début en notant les noms des personnages et en réalisant un rapide arbre généalogique des personnages.
La deuxième tentative de lecture a été beaucoup plus facile. J'étais déjà passé par là et je prêtais plus attention aux personnages. Et j'ai plongé littéralement dans ce très bon roman. Il est vraiment fantastique malgré la présence de la religion qui tient énormément de place mais c'est un peu normal quand un des personnages est pasteur ! Les personnages de la famille Moses sont tous très attachants, surtout les enfants. Et cela m'a fait penser un peu au livre "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" de Harper Lee pour ce qui est de l'enfance et des relations parents/enfants. Et j'ai aussi pensé au roman "Des souris et des hommes " de John Steinbeck pour ce qui est de la construction du drame final.
Au final, malgré un début un peu difficile, je ne regrette pas du tout cette lecture. Je la conseillerai même, en précisant qu'il faut être concentré sur le commencement de l'histoire mais que cela en vaut largement la peine.

mardi 28 juin 2011

"Le fléau" tome 1 de Stephen KING, éditions J'ai Lu.


Lecture faite dans le cadre d'une lecture commune du site Livraddict.

Dans un centre de recherche militaire top secret  sur les virus, a lieu un accident. Suite à une mauvaise manipulation un virus est libéré dans l'air. La sécurité se met en place mais l'un des employés réussi a fuir le centre avec sa famille transportant ainsi le virus d'une grippe particulièrement mortelle avec un taux de transmission de 94.4 % . Ils ne vont pas faire beaucoup de kilomètres avant de transmettre la maladie à de nombreuses personnes de la station service ou ils vont s'arrêter accidentellement. Les personnes présentes dans cette station vont partir à droite à gauche, transmettant elles aussi la maladie.
On suit donc des groupes de personnes qui vont tomber malade ou bien résister au fléau. Au fur et à mesure de la lecture on ne suit plus que quelques individus qui s'en sortent, ils sont résistant au virus.

Ce livre était déjà sorti en version allégée de 400 pages. L'éditeur avait alors été frileux à l'idée de sortir un livre aussi important en pagination. Stephen King s'était exécuté en enlevant une bonne partie. C'est suite à la demande de fans qu'il a ressorti cette version complète qui court sur 3 tomes de 500 pages chacun.
Ma première impression, alors que je n'en suis qu'au premier tome, c'est que l'éditeur avait finalement raison. L'histoire est longue et on passe trop de temps à suivre des détails sur chaque personnages, et cela ne fait pas avancer l'histoire... qui traîne mais traîne.
Comme il s'agit d'un futur post-apocalyptique, on pourrait rapprocher l'histoire de "La route" de Cormac McCarthy (même si la raison de la fin du monde n'est pas la même) mais qui est traitée de manière radicalement différente. Cormac McCarthy réussit à faire passer en très peu de mots et dans un style particulier, une ambiance et mieux développer la personnalité de ses personnages. Avec Stephen King on en est très loin.
Pour moi ce roman est un livre de science-fiction. L'élément traditionnel de Stephen King, à savoir le fantastique, n'est que très peu présent. Il y a bien la présence d'un homme qui rôde, Randall Flagg, mais il est encore assez éloigné du récit principal. Peut-être sera-t-il plus présent dans le tome 2. Ce qui changerait quelque peu la trame du récit. Nous verrons bien.

Liste des liens de mes camarades de Livraddict qui ont participé à cette lecture commune : Furby71 ; Miss Bunny ; PetiteMarie ; Mélo

mardi 21 juin 2011

"Un jour sans" de Rémy BENJAMIN et PERO, éditions Ankama, collection Araignée



L'épouse d'un seigneur est agressée lors d'une balade autour de son château. Le mécréant est arrêté et conduit devant le châtelain, Roland, qui le condamne à être attaché au pilori jusqu'à la mort. L'homme lance alors une malédiction sur le seigneur : "Je te maudis !!!".
Le lendemain le châtelain part avec ses hommes pour une croisade. Il passe devant le gueu. Il n'a pas fait 100 mètres qu'un oiseau se soulage sur son épaule !
Roland rejoint la colonne qui descend vers le sud. Le chemin sera émaillé d'incidents touchant uniquement l'équipe de Roland. Arrivé sur place, le conflit s'enlise. Roland est montré du doigt. On décide de l'éliminer. Il doit prendre la fuite avec le peu d'hommes qu'il lui reste. Il comprendra, mais trop tard, pourquoi tout ceci lui est arrivé.
Voici une autre BD de Fantasy différente du reste de la production. Cela se passe au moyen-âge, le récit est très crédible, l'élément qui fait que c'est de la Fantasy n'arrive qu'à la dernière page. Le dessin est assez réaliste. L'humour est très présent, c'est vraiment excellent. La tête que fait le seigneur Roland à chaque fois qu'il lui arrive un problème est digne des meilleurs films comiques ! Les couleurs desservent aussi parfaitement le récit. C'est vraiment un tout qui fait que ce petit album est un petit bijou.

Une planche pour se rendre compte du graphisme :

dimanche 19 juin 2011

Salon du livre de Vannes : Jean-Louis PESCH et MALIKI

Petit tour rapide au Salon du livre de Vannes en ce dimanche 19 juin 2011 accompagné de ma grande fille.
Nous arrivons à 14h et c'est calme. La foule n'est pas encore arrivée. Nous attendons derrière une personne pour Jean-Louis PESCH sur Bec-en-fer tome 5.  Voici le résultat :


Puis direction un autre auteur bd pour une dédicace pour une collègue. Rapidement effectuée elle aussi.
Et pour terminer la dédicace obtenue par ma fille auprès de Maliki pour le tome 4. Nous avons attendu 20 mn, elle a trouvé le temps long ! Moi qui ai l'habitude d'attendre des journées entières dans les festivals bd ! Elle n'a pas ma patience ! Voici le résultat :


vendredi 17 juin 2011

"Mémoires d'un guerrier" de Jean-Louis MARCO, éditions Gallimard, collection Bayou


En héroic-fantasy BD il y a que l'embarras du choix, certains éditeurs sortant les nouveautés à tour de bras. Dans cette confusion de sorties, certaines BD tirent leur épingle du jeu. J'en ai repéré plusieurs. A commencer par "Mémoires d'un guerrier" parue récemment. Je reviendrai vous parler des autres plus tard.

Un vieil homme, Miguel, est assis au bord d'une falaise, son petit-fils vient le chercher. Il est temps de rentrer pour manger. Le vieil homme ne s'en laisse pas compter et tient absolument à narrer ses aventures passées à son petit-fils, car dans l'ancien temps il a vécu des aventures peu communes. Alors certes, il exagère un peu son rôle et l'embellit un petit peu. Il avait, c'est vrai, fière allure mais un manque de chance peu commun !
On suit donc, Miguel dans trois aventures différentes où il a affronté bien des dangers. Le petit-fils écoute d'une oreille distraite, ce qui ne plait pas trop au vieillard. Il est en fin de vie et il le sait. Ses exploits passés font maintenant partie de souvenirs nostalgiques.
Il y a beaucoup d'humour dans cette bande-dessinée contre balancé par la mélancolie du vieil homme.
Les dessins collent parfaitement à ce type de récit. Ici, pas de guerrières aux seins énormes, ni de quête sans fin. Pas de doute, c'est une autre fantasy que l'auteur nous propose ici.

Un planche pour se rendre compte du graphisme :

mardi 14 juin 2011

"Love, tome 1 : Le tigre" de BRREMAUD et BERTOLUCCI, éditions Ankama



Livre lu dans le cadre d'un partenariat entre Babelio et les éditions Ankama. Merci à eux.

Nous sommes plongés, dès les premières cases, dans la jungle. Un tapir boit dans une marre, un tigre le guette. Le tigre bondit et le tapir ne doit son salut qu'à une chute vertigineuse dans une cascade. Le tigre n'a pas dit son dernier mot, il se lance à la poursuite du pauvre tapir. Mais sur la route il rencontre un alligator assez farouche et ce ne sera pas le seul obstacle, malheureusement pour lui. Se nourrir dans la jungle n'est pas facile et c'est la dure loi de la chaîne alimentaire qui nous est comptée ici par le duo Brrémaud et Bertolucci.

Cet album attire les yeux juste par sa couverture splendide, qui rappelle les illustrations des tigres de Boris Vallejo quand il peignait Tarzan. Impression qui est confirmée quand on tourne les pages. Les planches sont toutes plus splendides les unes que les autres. On retrouve un peu du dessin animalier de Frank Pé aussi dans les dessins des nombreux animaux (singes, serpents, panthères noires, éléphants, etc....). Deux références dont Bertolucci ne devrait pas avoir à rougir ! L'histoire est celle du problème de se nourrir dans la jungle et on a beau être un des animaux les plus dangereux, il n'en reste pas moins que la quête de nourriture est un problème pour tous ! Manger sans être mangé ou blessé durant la chasse. Le dessin est très réaliste mais on peut noter quelques petits points qui nous rappellent que nous sommes plus dans une fiction que dans un documentaire parfaitement réaliste. Ainsi, le tigre présente un faciès qui rappelle les émotions des hommes. On le voit tour à tour triste, en colère ou étonné. De même que le mélange des animaux n'est pas juste. Nous avons, semble-t-il, des piranhas, poissons vivant en Amérique du Sud alors que le tigre lui vit en Asie. Je n'ai pas vérifié pour les autres espèces car cela ne gêne pas du tout. J'ai pris cette lecture comme une fiction qui me permettait de m'évader. Et le but est parfaitement atteint. A noter qu'il n'y a pas de dialogue. Il semblerait que cette BD soit une première partie. J'attends donc avec impatience une suite ou un autre livre mettant en avant un autre animal.

Une planche pour se rendre compte du magnifique graphisme de Bertolucci :

"Cuisine sanglante" de Minette Walters, éditions Pocket



Rosalind Leigh doit écrire un livre, à la demande de son éditrice, sur une meurtrière, Olive Martine, connue pour avoir découpé sa mère et sa soeur. Celle-ci a reconnu les faits et purge sa peine de prison à perpétuité. En lisant le dossier, Rosalind Leigh trouve quelques incohérences. Mais comme l'accusée a reconnu les faits, personne dans son entourage ni même la police ne s'est posé de questions à l'époque. Rosalin, elle, s'en pose beaucoup et lors des entretiens qu'elle a avec la meurtrière elle sent qu'Olive est innocente. Elle pousse donc l'enquête plus loin. Les faits remontent à 6 ans et le père d'Olive est décédé récement. Est-ce lui qu'elle couvrait ? Il faudra à Rosalind beaucoup de volonté et de courage pour arriver à déméler les fils de cet imbroglio.

Ce roman policier est très intéressant du fait de la personnalité de l'assassin. Ici une femme disgracieuse, obèse et mal dans sa peau. Elle aura vécu toute sa vie rejetée par la société. Le crime est sanglant et il ne fait aucun doute que la personnalité renfermée et l'aspect de la suspecte ont beaucoup joué dans son accusation et son emprisonnement. Minette Walters conduit minutieusement son enquêtrice écrivaine vers une vérité que l'on devine seulement vers la fin du livre. Et encore ! Il reste quand même une part de doute. Basé sur les aspects psychologiques, les relations familiales et sociétales, ce roman se lit très facilement et c'est un réel plaisir. 

"Cuisine sanglante" est lauréat du Edgar Allan Poe Award aux Etats-Unis.
"Cuisine sanglante est le cinquième livre de la sélection du Guide Polar de la fnac.

lundi 13 juin 2011

Salon du polar "Le goéland masqué" de Penmarc'h

Je voulais y aller pour voir Ralph Meyer (Berceuses assassine, Page noire...)  et Jaime Martin (Toute la poussière du chemin). Mais j'ai mal choisi mon jour. Comme j'étais occupé hier, je n'y suis allé qu'aujourd'hui et Ralph Meyer avait déjà pris le chemin du retour.
Je me suis donc contenté de Jaime Martin, ce qui n'est déjà pas rien puisque le monsieur est espagnol. On ne le voit donc pas tous les jours.
La BD que j'ai fais dédicacer "Toute la poussière du chemin" retrace le parcours d'un homme sur la route lors de la grande dépression aux Etats-Unis durant l'année 1929.
Martin Jaime est donc espagnol mais il s'exprime très bien en français. Il apprend le français et en est à sa cinquième année. Il aime venir en dédicace en France car cela lui permet de pratiquer la langue française. C'est quelqu'un de très sympathique et c'est grâce à lui que je n'ai pas attendu toute la journée pour Ralph Meyer ! 


J'y retournerai l'année prochaine car Ralph Meyer y est déjà annoncé !

mardi 7 juin 2011

"Walking dead" de KIRKMAN et ADLARD, éditions Delcourt



Une épidémie a touché le monde. Rick Grimes se réveille d'un coma à l'hôpital. Au dehors il n'y a plus que des zombies. Il est flic et après un passage à son commissariat pour récupérer des armes, il part à la recherche de sa femme et de son fils.
L'épidémie semble très importante. Il finira malgré tout par retrouver ses proches dans un petit camp de survivants à la périphérie d'une grande ville. Il faut s'organiser et le sens d'organisation de Rick va faire de lui le chef de la petite troupe. Il leur faut trouver au plus vite un abris car les attaques de zombies se succèdent, décimant le petit groupe...
Par la suite de nombreuses aventures et mésaventures (surtout mésaventures en fait) attendent nos rescapés. Ils ne peuvent que rarement se poser et les zombies ne sont pas les seuls dangers qu'ils doivent affronter. Certains êtres humains sont prêt à tuer pour survivre. Coûte que coûte. Notre groupe aussi.
Commencée par être édité par Semic pour le tome 1 en 2005, la série a été reprise en 2007 par Delcourt (couverture de gauche). Nous en sommes actuellement au tome 13 qui vient de paraître (couverture de droite).
La lecture peut être difficile pour certains, d'ailleurs les livres sont estampillés du logo "Pour lecteur averti". Pour ma part c'est le tome 8 que j'ai trouvé le plus dur. Nous ne sommes pas dans un épisode des bisounours mais dans un monde post-apocalyptique, submergé par des zombies. Et pour tuer des zombies il faut souvent y aller à la hache ou au marteau. Les humains ne sont pas épargnés non plus et il ne faut pas trop s'attacher aux membres de l'équipe de Rick car les cas de morts subites et violentes se succèdent à une cadence infernale.
La lecture de cette série est très prenante malgré un aspect de répulsion bien compréhensible pour certaines images. Mais les coeurs solides et les habitués de films fantastiques ou d'horreur n'auront aucune difficulté à lire les 13 tomes. Une fois que l'on arrive au tome 3, on lit un livre par jour. Une fois passé le tome 6, on lit 3 livres par jour, tellement le suspense est intense et insoutenable. Le scénariste Robert Kirkman fait preuve d'un machiavélisme sans borne pour terminer ses épisodes.
Niveau dessin, le tome 1 dessiné par Tony Moore est assez simple, surtout pour les personnages qui ont plus l'air de personnages de BD. Dès le tome 2, changement de dessinateur. La progression est fulgurante. L'ambiance graphique est plus sombre et le dessin devient  très réaliste.
En bref, "Walking dead" est une grande série car à la différence de ce que l'on a l'habitude de voir en film de zombies, les auteurs s'attardent plus sur les personnages, chacun d'eux ayant une personnalité très développée. Le fait de construire la série sur autant de temps permet de rentrer beaucoup plus sur les détails de la survie et de rendre le monde post-apocalyptique plus crédible.
La série a été adaptée en série TV au Etats-Unis. Les épisodes ont été diffusé en France depuis le 20 mars sur Orange Cinéchoc  et ils sortiront en version dvd le 5 juillet. Je ne les ai pour l'instant pas encore vu.

Une planche du tome 1 et une planche du tome 13, rendant compte du changement dans le dessin :

Tome 1                                                                                                      Tome 13

















lundi 6 juin 2011

"La ballade de Gueule tranchée" de Glenn TAYLOR, éditions Grasset



Early Taggard nait en 1903 en Virginie-Occidentale. Sa mère, complétement folle de croyances religieuses croit avoir accouché du démon et jette Early dans les eaux gelées de la rivière. Il est récupéré in-extremis par une veuve qui deviendra sa mère adoptive. Suite à son bain forcé il attrapera une infection de la machoire qui aura pour conséquence de lui faire perdre des dents et de mettre ses gencives à nues, ouvertes à toutes les infections. Sa mère adoptive, qui est aussi une des meilleures bouilleuses de cru de la région trouve comme solution à ces infections à répétition de lui masser les gencives avec du whisky. Early en fera une consommation régulière en grandissant.
Il grandit avec une vie assez étonnante : Il devient une idole des dames d'une congrégation d'illuminés religieux qui pratiquent leur culte au milieu de serpents venimeux. Par la suite, il deviendra tireur d'élite lors des mutineries qui ont secoué les exploitations minières. Devenu hors-la-loi, il part vivre dans la forêt comme un sauvage. Il deviendra plus tard journaliste avant de retourner dans la forêt et de devenir un bluesman d'exception.

Vous l'aurez compris en lisant ce résumé, la vie de Early Taggart est une vie hors du commun. Défiguré par ces gencives à fleur de peau et par son manque de dent, Early est un enfant qui sera rejeté par les autres. Mais certaines personnes l'aideront malgré tout à se construire. Avec une telle enfance il ne pouvait pas trouver un travail dans la norme, c'est pourquoi il devient tireur pour défendre les grévistes. Son exode dans la montagne coupée du monde est la seule solution qui lui reste. Le reste de sa vie ne sera qu'une fuite à chaque fois qu'il sera inquiété par ce passé.
Cette ballade, sur toute une vie, est un grand roman américain. On y retrouve les grands espaces, le sentiment de liberté tels qu'ils sont dans les romans de Harrison ou de Faulkner. C'est le premier roman de Glenn Taylor et il frappe fort. L'écriture est rapide et très précise. On tient là un nouveau grand auteur américain à n'en pas douter. On traverse l'histoire américaine, on y croise même un président. Bref un roman qui empli la tête d'un sentiment d'évasion totale.

vendredi 3 juin 2011

"Les visages" de Jesse KELLERMAN, éditions Sonatine


Prix du meilleur polar des lecteurs de Points
Grand Prix des lectrices de Elle 2010
et marqué sur la couverture : Meilleur thriller de l'année par le New York Times

Ethan Muller tient une galerie d'art à New-York et si certaines de ses expositions ont rencontré quelques succès, les temps sont durs. Il est appelé par l'homme de main de son père car ceux-ci on découvert une énorme quantité de dessins tous rangés dans des cartons de ramette papier. Chaque dessin est numéroté et se colle avec le numéro suivant formant ainsi une gigantesque fresque. Leur auteur, Victor Crack a disparu. Ethan Muller entreprend de présenter une partie des dessins lors d'une exposition exceptionnelle. Les dessins sont considérés par la critique comme émanant d'un nouveau génie, les prix s'envolent. Mais toujours pas de Victor Crack.
Suite à une photo des dessins parus dans la presse, un ancien flic prend contact avec Ethan, il a reconnu certains chérubins du dessin... il s'agit d'enfants, victimes quelques années plus tôt d'un tueur en série qui court toujours. Ethan se lance dans l'enquête.

Les toutes jeunes éditions Sonatine, 4 années au compteur ont vraiment un très bon catalogue. Je vous conseille vivement de fouiller leur site internet : éditions sonatine
"Les visages" est un de leur très bon thriller. J'ai remarqué que je rentrais mieux dans les histoires quand le personnage principal n'était pas un flic mais exerçait une autre profession et devenait malgré tout enquêteur.
C'est le cas ici puisque Ethan Muller n'est pas prédisposé à mener une enquête sur des meurtres de jeunes garçons mais le passé de sa famille et le fait qu'il s'implique en commercialisant les oeuvres ne lui laissent pas beaucoup de solutions.
Il sera aidé au départ par l'ancien flic mais celui-ci, malade, ne pourra pas aller bien loin. Sa fille avocate apportera son aide à Ethan.
Le roman est écrit en deux parties qui s'alternent. Une partie actuelle avec l'enquête d'Ethan et une partie historique sur le passé de la famille Muller. Ces parties sont les plus longues à passer et je trouve qu'elles auraient pû être moins importantes en pagination. Elles sont certes importantes pour comprendre ce qui s'est passé mais remonter aussi loin avec autant de détails... Brefs ce ne sont pas les passages que j'ai préféré. 
Sinon au final le livre est vraiment très très fort. Un très bon thriller.

mercredi 1 juin 2011

"Les chroniques de Narnia, tome 1 : Le neveu du magicien" de C.S Lewis.


Lecture commune du site Livraddict. Un livre par mois, sur une durée de 7 mois.

La petite Polly rencontre son nouveau voisin, Digory. Digory vit avec sa mère malade et son oncle qui se dit magicien. Il fait des expériences sur des animaux mais là, il aurait besoin de cobayes humains. Il incite donc les deux enfants à passer des bagues à leurs doigts pour les envoyer dans un monde inconnu. Les enfants tombent dans le piège et sont transportés au milieu d'une merveilleuse forêt. Ils comprennent qu'ils peuvent voyager dans plusieurs mondes différents grâce aux bagues et aux petites marres qui sont présentent dans la forêt. Ils sont témoins de la création du Monde de Narnia et croisent la sorcière et le lion, Aslan.

Je connais Narnia par les films et je savais que l'adaptation commençait au livre 2. C'est donc une véritable découverte qui m'attendait avec ce premier livre. On découvre la création du monde de Narnia par Aslan lui-même et on comprend aussi pourquoi les animaux de Narnia connaissait l'existence des humains dans le premier film. On découvre aussi l'origine de l'armoire. C'est donc une lecture très intéressante même si on ne retrouve pas les personnages humains du film. Mais la sorcière et le lion, Aslan sont déjà présents.
Le style est très agréable. Il y a pas mal d'humour. Le monde fantastique créé par C.S. Lewis est vraiment surprenant. Une lecture qui peut très bien convenir aux plus jeunes, dès 9-10 ans.
J'ai hâte de plonger dans la lecture du tome 2.

Les liens vers les autres chroniques de mes petits camarades :  Sunflo ; Bebere ; Ptitelfe ; Comicboy ; Frankie ; Simi ; Felina ; Mandy88 ; The Chouille ; Haromny Petite Sorcière ; Luthien ;