Lecture dans le cadre d'un partenariat entre Livraddict et Robert Laffond
Nous suivons David Grann sur les traces de Percy Harrison Fawcett qui était un des derniers, sinon le dernier, explorateur de l'époque victorienne. Ceux qui sont rentrés dans la jungle amazonienne sans autres aides que leur volonté farouche. Après Fawcett les nouveaux explorateurs auront l'aide de la radio, de l'hydravion, etc... Fawcett était quelqu'un de bien préraré, il était un spécialiste de ces régions et avait une faculté d'adaptation à ce milieu hostile assez ahurissante. Il savait se faire comprendre de la plus grande partie des peuplades cachées au fond de la jungle. Des peuples qui n'avaient jamais vu l'homme blanc. A force de traverser en long et en large ce continent, Fawcett en est venu à l'idée d'une citée grandiose, au fond de la jungle, sorte de vestige d'une civilisation disparue. Ses travaux de recherches documentaires vont dans ce sens. A 58 ans il monte une dernière expédition. Il sera accompagnée par un de ses fils et un ami de celui-ci. Ils disparaîtrons tous les trois. Pas loin de 90 expéditions de recherches sont partis afin de trouver une explication. Nombreuses sont celles qui ont disparues corps et biens.
Le journaliste David Grann veut à son tour se lancer sur la piste de cet aventurier qui est passé dans la légende. On le voit même dans un épisode d'Indiana Jones ! Faute de retrouver des traces tangibles de l'expédition, il élabore ce qui semble être la conclusion la plus posible de ce qui est arrivé à l'expédition.
Le livre est très très interressant. Je ne connaissais pas du tout cet aventurier explorateur. L'aspect documentaire est très bien. Ce qui m'a un peu chagriner de la part de David Grann c'est sa façon de monter le récit. On est balloté entre les différentes expéditions, celles des autres explorateurs et la sienne. On a un peu de mal à se situer. Sinon le style est fluide. Et surtout, comme il y a été lui aussi, il décrit la jungle et surtout l'avancée d'être humain dans ce milieu extrême de façon très réaliste. On entend les moustiques et autres insectes voler et on sent l'humidité des plantes.
J'avais déjà lu un récit d'ethnologue mais celui-ci se passait en Afrique. C'est un type de récit que j'apprécie fortement finalement ! Je vais me mettre à en lire un peu plus. Merci donc à Robert Laffond d'avoir traduit et proposé ce récit d'aventure pure.