mercredi 30 décembre 2009

"Huis clos en Toscane" de Diana Lama, éd. La Table Ronde



Lecture dans le cadre d'un partenariat entre les éditions de la Table Ronde et Livraddict.


Diana Lama est une auteure italienne née à Naple en 1960. Elle est l'auteure d'une quizaine de romans.

Celui-ci se passe essentiellement dans une villa louée par un groupe de femmes quarantenaires, pour des retrouvailles vingt ans après, dans cette même demeure, alors qu'elles étaient lycéennes.
Cette maison a un passé chargé. Il y a en effet une histoire de meurtres sanglants à la vieille d'un mariage. La mariée et ses demoiselles d'honneurs sont massacrées et on retrouve leurs cadavres dans un passage dissimulé dans les murs. Il y a aussi une histoire de touriste allemand qui meurt dans la maison mais sans que ce soit de nature criminelle. Et finalement cette histoire qui est arrivée aux filles lors de la première partie, dans cette maison et qui a concerné une fille dénommée Rita. Mais cela, de nombreuses participantes semblent l'avoir un peu volontairement oublié. Ce qui fait peut-être beaucoup pour une seule maison, même si elle est très grande...
L'instigatrice des retrouvailles, Piera, est la première a se présenter à la villa. Bizarrement, elle ne sera plus présente lors de l'arrivée des autres participantes qui ont bien voulu venir passer plusieurs jours coupés du monde car une règle stipule qu'il n'y aura aucun contact avec l'extérieur (ni téléphone portable, ni personnel de maison...).
Les "amies" ne sont pas si joyeuses de se retrouver. L'ambiance est bonne mais cela grâce à l'alcool et les comparaisons vestimentaires et physiques vont bon train. Les groupes d'amies ne vont jamais au dela de deux personnes et encore les piques volent à longueur de journée. Les amies pensent que Piera n'est tout simplement pas venue et comme elles n'ont aucun moyen de communication, elles commencent les retrouvailles sans elle.
Une deuxième invitée vient à manquer à l'appel un matin, il s'agit de Déda. Malgré le fait que toutes ses affaires soient présentes dans sa chambre tout le monde pense qu'elle est partie. C'était, il est vrai, la moins enthousiaste du groupe. Puis deux autres femmes disparaissent à leur tour. Il n'en reste plus que trois et là, elles comprennent enfin qu'il doit se passer quelque chose. L'histoire de Rita ressurgit. Qui est la personne à l'origine des disparitions ? Une des trois femmes restantes ou bien une de celles qui ont disparues ? Et on comprend enfin dans un final en apothèose (l'auteur en fait peut être un peu trop, par moment en se croirait dans un mauviais film de série B ou le méchant n'arrive pas à mourrir et revient à la charge à chaque fois) tout les tenants et les aboutissants de cette histoire.
C'est un thriller qui se lit facilement, le style est coulant. Il n'y a pas de difficulté de compréhension. Peut-être un peu avec les prénoms et les personnalités des femmes mais le marque-page fournit avec le livre nous aide à ne pas se perdre sur ce point. Mais on a l'impression d'être devant un premier roman alors qu'il est écrit, sur le quatrième de couverture, que l'auteur a déjà à son actif plus de quinze romans et recueils de nouvelles. Il y a aussi quelques détails qui font tiquer. Par exemple, le fait que la maison ait un passé aussi chargé et qu'elle soit quand même un hôtel luxueux est un peu tiré par les cheveux. Le fait aussi que les amies ne réagissent qu'à la troisième et quatrième disparition est un peu dur à avaler. Surtout que la deuxième personne à disparaitre laisse toutes ses affaires derrière elle. Tout cela n'est pas bien logique.
C'est donc une lecture en demi teinte. Ce thriller laissant un goût d'inachevé.

dimanche 27 décembre 2009

"Les mille et une vies de Billy Milligan" de Daniel Keyes, ed. Livre de Poche



Livre lu dans le cadre d'un partenariat entre Livraddict et Le Livre de poche



La police enquête sur une série de viols et ne met pas longtemps à appréhender un suspect, qui a en sa possession de nombreux objets dérobés aux victimes.
Ce suspect est un jeune homme de 29 ans, Billy Milligan. Durant les premiers interrogatoires Billy Milligan ne voit pas pourquoi on le suspecte, il ne se rappelle de rien et à un comportement changeant. Les avocats qui sont appelés à le défendre constatent eux aussi une attitude déroutante. Ils demandent qu'il soit examiné par un psychiatre. Celui-ci découvrira que Billy est victime du syndrome de personnalités multiples. Il en dénombrera une dizaine. Billy est donc placé en centre pour savoir s'il doit vraiment être considéré comme responsable ou non de ces viols.

La deuxième partie de l'ouvrage va consister à découvrir ce qui s'est réellement passé dans la vie de Billy. L'équipe soignante ainsi qu'un écrivain (Daniel Keyes) vont reconstituer la vie de ce jeune homme, qui depuis ses 9 ans, dort dans son corps qui est controlé par d'autres personnages qui ont été créé pour palier aux difficultés que Billy rencontrait. A la fin du livre ce n'est pas moins de 24 personnalités que les médecins trouveront, chacune avec un rôle très précis.
Une liste est d'ailleurs mise à disposition en fin d'ouvrage.
La dernière partie raconte la difficulté que rencontrera Billy a faire reconnaitre par la justice et par les médias sa maladie et la nécessité pour lui de se faire soigner et non pas enfermer.

Je connaissais déjà l'auteur Daniel Keyes pour avoir lu un des meilleurs livres de SF que je vous conseille vivement "Des fleurs pour Algernon" et c'est avec joie que je me suis lancé dans la lecture des "Mille et une vie...". Première surprise, il ne s'agit pas d'un roman mais d'une sorte de reportage sur la vie d'un individu qui a vraiment existé et qui a réellement vécu ce qui est écrit dans le livre. Seul le nom des victimes est changé.

Au début, on ne peut qu'être dubitatif sur le cas psychiatrique du jeune homme. Je pense qu'on a tous entendu parler de dédoublement de la personnalité mais de là à enfermer 24 personnalités cela semble improbable. Pourtant la deuxième partie du roman nous apprend comment ces personnalités sont apparues, ce qu'elles ont fait et pourquoi elles sont là. Je ne veux pas trop entrer dans les détails pour ne pas trop dévoiller l'histoire mais ces personnalités se trouvent dans Billy et attendent leur tour pour pouvoir passer "sous le projecteur" ce qui consiste à prendre la conscience de la personne. En attendant, elles dorment ou s'occupent comme elles peuvent, sans savoir ce qui se passe à l'extérieur et comme les changements de personnalité ne sont pas tout le temps régit de façon rationnelle, il arrive qu' une personnalité se retrouve dans une situation ou un lieu qu'elle ne connait pas, sans savoir ce qui s'est passé et ce qu'il faut faire. De plus ces personnalités (David, Arthur, Ragen, Allen, Christine... ) sont vraiment différentes dans leur façon de parler (accents de banlieue, britanique ou encore slave), d'âge, de sexe et de niveau intellectuel très différents. Ces situations font que la vie de Billy Milligan a du être un calvaire, déjà que ce qui l'a poussé à créer ces personnalités n'a pas été facile pour lui, on prend vraiment pitié de lui.

Un extrait :
" Je suis médecin, je suis ici pour votre bien. Quel est votre numéro de sécurité sociale ?
Le jeune homme baisse la tête et répond d’une voix de fausset : " Chais pas… "
Doroty Turner lui lit le numéro inscrit sur son dossier: “276.50.41123 ", c’est bien votre numéro, non ?
-Ce doit être celui de Billy.
-Parce que vous n’êtes pas Billy ?
-Non, c’est pas moi…
-Ah bon. Et où est Billy s’il vous plaît ?
-Billy dort.
-Il dort où ? "
Le gaillard frappe sa poitrine : " Là-dedans ! "

Ce livre est vraiment très intéressant et se lit très facilement malgré les 636 pages. Je vous le recommande chaudement. Il y a une suite qui précise les conditions dans lesquelles Billy Milligan a été traité lors de son internement dans des services non spécialisés pour son cas. Ce livre a été interdit aux Etats-Unis, il s'agit des "Mille et une guerres de Billy Milligan". La France est le troisième pays à le publier.


Billy Milligan en 1977

samedi 19 décembre 2009

"L'éternaute" T.1 et T.2 de Oesterheld et Lopez, éd. Vertige graphic

Ci-dessus le tome 1, ci dessous le tome 2


une image pour se rendre compte du graphisme



L'éternaute est une vieille B.D argentine des années 56-57. Elle avait déjà connu un remake raccourci de la part du dessinateur Breccia en 1993 mais c'est la première fois qu'elle est éditée en France dans sa version intégrale. Les planches ont été totalement nettoyées car les originaux étaient dans un état pitoyable. C'est donc un très bon travail d'étiteur que nous proposent là les éditions Vertige graphic. Seule petite bizarrerie : le tome 1 est en édition souple alors que le tome 2 est cartonné, drôle de logique. L'édition du 3ème volume, prévue pour le 10 décembre 2009, est reportée à l'année prochaine. Dommage, cela aurait fait un cadeau idéal pour les fêtes ! On pourra toujours se rattraper avec les étrennes !
Un petit résumé du tome 1 : des amis sont attablés pour une partie de cartes. Soudain, dehors, il se met à neiger. Après les premières exclamations de surprise, les amis se rendent compte que cette neige, inhabituelle pour la saison, est mortelle. Les rares passants de la rue et les gens qui sortent pour voir cette neige s'écroulent tous. Les amis, protégés par des combinaisons et des masques, vont tenter une sortie. La neige perdure et il va falloir organiser le ravitaillement. Dehors l'anarchie s'installe. La neige s'arrête enfin de tomber mais c'est au tour de boules de feux de descendre du ciel. Le groupe d'amis, avec d'autres personnes, vont se rendre à l'endroit où elles atterrissent et se rendre compte que des extra-terrestres sont en train de débarquer. Les premiers affrontement débutent et la résistance s'installe....
Un très bon récit de SF. Vu la date de publication originale, on est en plein âge d'or de la SF et cela se sent ! Le récit est très bien construit et on y croit de suite. Les dessins sont très nets, même si les coiffures des dames et les vêtements font un peu vieillots. Le nettoyage des planches y est certainement pour beaucoup.
Une BD que je conseille vivement à tous les lecteurs de SF, notamment les lecteurs de Simak, Sturgeon, Bradbury etc....
Dernier petit conseil en ces temps de neige : faites sortir vos enfants avant pour être sûr que ce soit vraiment de la vraie neige et pas une invasion extra-terrestre !!

vendredi 18 décembre 2009

Choix des titres pour le challenge Crazy SF


Voilà, j'ai bloqué le choix des titres pour le challenge Crazy SF :

Cyberpunk : Neal Stephenson "L'âge de diamant"
Hard SF : Kim Stanley Robinson "Mars la rouge"
Planet Opera : Donald Kingsbury "Parade nuptiale"
Post-Apocalyptique : Pierre Bordage "Les derniers hommes"
Space Opera : John Varley "Titan"
Uchronie : Ian R. MacLeod "Les îles du soleil"
Voyages imaginaires : Rosny Aîné "Les Xipehuz"

lundi 14 décembre 2009

"Dix de der" de Comès, éd. Casterman






En 1944, dans les Ardennes belges, pendant l’offensive allié contre les allemands, un jeune soldat se retrouve dans un trou d’obus au pied d’un calvaire. Là, pendant l’attente, il est apostrophé par trois fantômes : 2 soldats de la guerre 14-18, l’un français l’autre allemand, et par un ancien alcoolique mort d’une cirrhose. Ces trois spectres recherche un quatrième partenaire pour leur partie de belote. Tout cela sous l’œil de deux corbeaux, réincarnations d’homme d’église, perchés sur le calvaire christique, tout ce petit monde étant doué de la parole.
Nous assistons donc à une grande discussion, entre ces sept personnages avec un très grand plaisir, l’auteur se faisant un malin plaisir de se moquer de la mort, de la guerre. L’église n’étant pas en reste !
Grand retour de Comès après 6 ans d’absence. On retrouve avec beaucoup de plaisir son dessin en noir et blanc. A noter un très beau travail du blanc sur les surfaces enneigées. La lecture de cet album est un vrai moment de bonheur.

samedi 12 décembre 2009

"Le parlement des fées" T.2 de John Crowley éditions Points

Partenariat entre :

et





Deuxième volume d'un livre dont le premier tome ne m'avait pas inspiré. Mais comme il faisait partie d'un partenariat entre Livraddict et les éditions Points, je me suis forcé pour terminer le tome 1. La chronique est d'ailleurs disponible un peu plus bas dans mes articles.

Puis j'ai commencé le tome 2 ayant entendu dire qu'il était d'accès plus facile. C'est d'ailleurs bizarre car apparement le tout a été publié en un seul volume à l'origine. Toutes les éditions françaises sont séparées en deux volumes. Et il est vrai qu'il y a une différence étonnante de style entre les deux parties. La lecture est un peu plus facile et j'ai eu moins de mal à le lire (malgré qu'il fasse quelques pages de plus que le 1).

Mais pour ce qui est de l'intérêt de l'histoire cela n'a rien changé pour moi. J'ai eu encore une fois beaucoup de mal à comprendre le sens de ce que l'auteur voulait donner à son récit. On retrouve encore des phrases inutilement longues, avec, de plus, l'utilisation de parenthèses qui alourdissent terriblement la narration. Je ne peux même pas vous faire un résumé tellement c'est flou dans mon esprit. J'ai des morceaux de livres mais pas une histoire.

A 100 pages de la fin, on sent poindre une explication sur le pourquoi du titre pour repartir dans des digressions. Je me demande bien pourquoi il porte ce titre ?? Surtout que le titre original est "Little, big", l'intituler en version française "Le parlement des fées" est un peu gros !!

Je parlais d'une hypothétique relecture plus tard... je pense maintenant qu'il n'y en aura pas.

vendredi 11 décembre 2009

"La stratégie Ender" de Orson Scott Card, éd. J'ai lu (coll. S-F)


Andrew Wiggin, dit Ender est un jeune garçon de six ans. Il est le troisième enfant de la famille. Il y a également son frère Peter et sa soeur Valentine. Le règlement de la natalité interdit d'avoir plus de deux enfants. Si cette famille en a 3, c'est que le gouvernement le leur a permi car les autorités militaires pressentaient qu'avec le profil de ses deux aînés, le troisième enfant serait très prometteur pour leur école. Une école très particulière car on y enseigne l'art de la guerre.
C'est que la terre a bien failli être envahie par des extra-terrestres, "les doryphores" et qu'elle n'a dû son salut qu'à la réactivité d'un de ses commandants. Les forces terrestres pensent que les doryphores, qui sont beaucoup plus nombreux, ne vont pas en rester là et ils forment donc de nouveaux petits génies de stratégie spatiale. Ender est donc emmené très jeune dans cette école, il laisse derrière lui son frère (psychopathe très doué) et sa soeur (qui est la seule membre de la famille qui semble avoir de l'affection pour lui et ses parents mais cela n'a pas l'air de trop les toucher).
Il est le plus jeune élément de son groupe et apprendra dès le premier jour à se
défendre contre des élèves pas toujours tendre. Il gravit malgré tout les échelons et gagne la confiance de certains élèves qui reconnaissent en lui un véritable génie de la confrontation spatiale. Le temps avance et Ender grandit jusqu'au jour ou il arrive au bout de sa formation et que l'espèce humaine a besoin de lui.
Le parcours de ce jeune n'est vraiment pas de tout repos pour lui, les militaires le poussant dans ses limites. C'est assez dur à supporter pour Ender et pour nous ! Une bonne partie du roman se passe lors de l'apprentissage d' Andrew Wiggin à l'école, cela peut paraître un peu long. On suit les confrontations, les matchs entre chaque équipe et la vie de l'école. Cela passe quand même très bien, le roman n'étant pas très long (382 pages) et le style de l'auteur, très agréable, font que les pages se tournent assez facilement. La chute est très bonne.
Pendant la lecture je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Harry Potter. On y retrouve l'école avec ses groupes d'élèves comme "Salamandre", "Dragon", les batailles entre escouades et surtout l'apprentissage de Ender et de Potter par des professeurs pas toujours très tendres. Les deux romans se passent malgré tout dans des univers complètement différents. Et celui-ci date de 1986.
Une très bonne lecture pour moi, un classique SF à découvrir pour ceux qui ne l'auraient pas lu encore. Prix Hugo et Nebula quand même !

mardi 8 décembre 2009

"Les funérailles de Luce" de Benoît Springer, éd. Vents d'Ouest (coll. Intégra)

Une planche pour se rendre compte :



Luce, petite fille de six ans passe des vacances agréables chez son grand-père, garagiste à la retraite. Jusqu’au jour ou elle croise une petite fille, drapée dans un crêpe noir, accompagnée d’un grand homme nu. Elle semble être la seule à voir ces personnages bien singuliers. Un ami de son grand-père, Simon, se suicide. La petite fille voit alors roder la mort autour de son grand-père et de ses proches. La petite fille s’interroge sur la mort, la sienne et celle de son grand-père. C’est un sujet fort que Benoît Springer approche ici. La découverte de la mort par une enfant de six ans. Dans un environnement familier, les vacances dans un petit village de France chez le grand-père, ou la vie coule doucement ce qui est très bien rendu par de longs moments silencieux (le chat qui mange, Luce qui contemple une coccinelle…), des moments très apaisants. Une BD tendre et touchante.

samedi 5 décembre 2009

"Rose et Isabel" de Ted Mathot, éd. Akileos


Une planche pour se rendre compte :



La guerre civile américaine fait rage et prend de nombreux fils aux exploitations agricoles qui doivent se débrouiller sans. Dans une ferme, une famille attend la lettre hebdomadaire apportant des nouvelles des trois fils, John, Jacob et Tobias mais celle-ci n’arrive pas plusieurs semaines de suite. Les deux sœurs, Rose et Isabel décident de quitter la ferme et de partir à la recherche de leurs frères afin de les ramener. C’est en véritables guerrières qu’elles vont mener à elles seule l’attaque de compagnie entière de l’armée adverse. Une sorte d’aura mystique semble habiter l’ainée des deux sœurs que même les balles ne semblent arrêter. Elle rejoint alors la légende des fameuses guerrières de l’histoire. Il n’y a aucune explication sur la force des sœurs Callaghan et cela est assez déstabilisant. On aimerait presque voir une suite pour avoir une réponse à cette question. Mais l’album reste malgré tout très bon et nous sommes véritablement transporté en l’an 1864 à la recherche des frères Callaghan.

mardi 1 décembre 2009

Salon du roman populaire à Elven les 5 et 6 décembre



10ème SALON DU ROMAN POPULAIRE
Le thème : « Le Roman et sa bande : Bande dessinée et littérature populaire ».
Infos sur :
http:/www/srp-elven.fr.
·Samedi 5 décembre à la Médiathèque de 10h à 12h et 14h30 à 18h. Entrée libre. Remise du Prix du roman populaire 2009 à Pierre BORDAGE pour le "feu de Dieu" à 18h30. Invité d'honneur des "Rencontres" : John Lang (romancier, scénariste des bandes dessinées Donjon de Naheulbeuk). Avec également Yves Fremion, Richard D. Nolane, Francis Saint-Martin.
·Dimanche 6 décembre à la salle des fêtes de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h30 : Rencontres et dédicaces avec de nombreux scénaristes et dessinateurs de BD, des auteurs et écrivains jeunesse, et également des artisans d'art et de bouche.
http://www.elven.fr/pages/actus/detail.php?ID=1266

"Amère patrie" de Lax et Blier, éd. Dupuis, coll. Aire Libre

Une planche pour se rendre compte :



Ousmane Dioum est le meilleur chasseur à l’arc de son village sénégalais. Il doit protéger sa sœur, veuve, des lois tribales qui régissent la vie du village et hésite encore à s’engager dans l’armée française. Jean Gadoix, habile braconnier de la petit commune de France La Roche-Vialard, doit s’occuper de la ferme familiale après l’accident de son père. Sa sœur Joséphine doit-elle épouser Auxence le normalien ? Une grande distance sépare les deux jeunes hommes, mais pour une fois ce ne sont pas les différences qui les caractérisent mais des similitudes dans leur vie respective qui sont mises en avant. On pressant que ces deux jeunes hommes vont se rencontrer. La France est à l’aube de sa première guerre mondiale. Le rôle des femmes est aussi très important dans cette bd. Elles se battent contre le carcan des traditions et de la société qui les empêchent de devenir libres. Ce premier tome d’introduction pose très bien les différents personnages et laisse deviner la future rencontre des deux principaux protagonistes.