Lecture commune du site Livraddict :
La Trilogie New-Yorkaise de Paul Auster regroupe trois petits romans : "Cité de verre", "revenants" et "La chambre dérobée".
Dans le premier livre, un homme, Quinn, reçoit un coup de fil qui ne lui était pas destiné. Une personne a besoin d'un privé et cherche à joindre un dénommé Paul Auster. Quinn étant écrivain et à la recherche d'idée, il se fait passer pour Paul Auster, pensant ainsi avoir une histoire intéressante à se mettre sous la dent. Il commence l'enquête à la place du privé et se rend vite compte de l'absurdité de sa tâche, il va pourtant jusqu'au bout.
Dans le deuxième livre le même scénario se répète si ce n'est que le privé en est vraiment un, il s'appelle Bleu et est chargé par un étrange commanditaire, Blanc, de surveiller 24h/24h un individu prénommé Noir. Là aussi, la tâche est longue et sans fin. Bleu se demandant ce qu'il fait à surveiller quelqu'un d'aussi ordinaire.
Dans la troisième partie. On part sur une histoire tout à fait différente. Dennis Walden travaille dans l'édition, il écrit des articles littéraires. Un jour une femme vient lui demander de l'aide. Il s'agit de Sophie, la femme de Fanshawe, un de ses anciens amis d'enfance. Fanshawe a disparu et avait prévenu qu'en cas de mort, Sophie devait aller trouver Walden avec ses manuscrits. Qu'il saurait quoi en faire. Walden lit ses manuscrits et se rend vite compte qu'un auteur important est né, même si l'auteur est disparu, voir mort. Il fera publier les romans et se rapprochera de Sophie et de son jeune fils, Ben.
Comme cela faisait longtemps que je voulais lire du Paul Auster, j'ai eu l'idée de lancer cette lecture commune. Une première pour moi. Je remercie ici les personnes qui ont bien voulu me rejoindre dans l'aventure et dont vous trouverez les chroniques en lien en bas d'article.
J'ai profité des vacances pour lire cette trilogie qui contient trois romans. Mais bon, il ne faut pas tant de temps que ça, le total représentant seulement 427 pages. Un livre normal en quelque sorte.
J'avais entendu beaucoup de bien de Paul Auster et j'avais hâte de rejoindre le groupe de fans, surtout que j'ai une petite prédilection pour ce qui est de la littérature américaine.
J'ai d'abord été déstabilisé par le premier roman. Il ne s'y passe pas grand chose et on a l'impression de lire une histoire absurde, basée sur un quiproquos kafkaïen.
La deuxième histoire n'améliore pas le score en faveur de l'auteur. On a l'impression de relire un peu la même histoire avec des changements, certes, mais pas tant que ça. Là, j'ai eu un doute. J'avais presque envie d'abandonner. Mais comme j'étais à l'origine de la lecture commune et qu'un troisième livre se présentait, je l'ai quand même commencé pour voir. Et je n'ai pas été déçu, l'histoire est prenante et on a enfin l'impression de lire un roman et pas un exercice de style comme dans les deux romans précédents.
De plus, Paul Auster trouve le moyen de faire rejoindre les deux histoires avec cette troisième. J'ai trouvé ça assez fort. Mais il est quand même dommage de devoir arriver jusqu'à la page 273 pour être emballé et un peu plus loin pour comprendre le lien de tout ça...
C'est donc une lecture mi-figue mi-raisin pour moi. J'ai aimé le troisième roman qui représente un peu plus d'un tiers du livre. Heureusement qu'il est situé en fin de livre, ça m'a redonné le goût de ce livre car s'il avait été au début j'aurais été trop déçu par la suite. Je trouve aussi qu'il y a trop de différences dans le style entre les trois histoires. Les deux premières étant plus difficiles à lire du fait de phrases tarabiscotées alors que la dernière est emmenée par une véritable histoire écrite sous forme de roman.
"Entrer dans Noir étant donc l'équivalent d'entrer en lui-même, et une fois parvenu à l'intérieur de lui-même il ne peut plus concevoir d'être ailleurs. Or c'est précisément là que se trouve Noir, même si Bleu n'en sait rien."
2 commentaires:
J'aime beaucoup cet auteur et cette trilogie est un classique du bonhomme. Cela dit, ce n'est pas forcément ce que je conseillerais. Voici ce que j'ai sur mon blog de lui : http://naufragesvolontaires.blogspot.com/search/label/%2B%2B%20Auster%20Paul
Sinon, "La musique du hasard" reste un bon souvenir. "Moon palace" aussi, et "Seul dans le noir" qui fait un peu uchronie, mais en version délire littéraire plus que réellement SF.
@ Julien : oui je vais essayer quelque chose d'autre de lui. Et je vais faire un tour sur ton blog. Merci Julien !
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