mercredi 28 avril 2010

"Au nom de la bombe" de Drandov et Alarcon, éditions Delcourt


Une planche pour se rendre compte du graphisme :


"Au nom de la bombe" est une bd documentaire basée sur des témoignages de militaires ou de personnes habitant les lieux des expérimentations nuclaires françaises. Sur plusieurs années et en différents lieux, ces essais ont touché près de 150 000 personnes.
Du manque d'information des militaires qui obéissaient aux ordres sans trop réfléchir, au manque flagrant de considération de la population, que ce soit dans le désert algérien ou dans les archipels des îles françaises, l'Etat français a vraiment joué du secret d'Etat pour mener des expériences qui ne portaient pas uniquement sur le matériel. De nombreuses personnes vont développer des cancers. Cas de cancers qui ne seront pas reconnus ou alors tardivement, une fois tout le monde enterré.
Un dossier contenant des copies des documents ayant aidé à réaliser cet album est présent en fin d'album.
Un très bon album qui est une preuve, encore une fois, que l'armée n'est pas là uniquement pour nous défendre mais aussi pour faire des expériences avec des cobayes innoncents, dont les souffrances ne seront jamais prise en considération.

mardi 27 avril 2010

"Jessica Blandy" de Dufaux et Renaud, éditions Dupuis


Une planche pour se rendre compte du graphisme :





C'est à la mode actuellement, chez les éditeurs bd, de sortir des intégrals regroupant 3 à 4 bd d'une série qui a bien fonctionnée, à un prix correspondant à une seule bd. Delcourt, Dupuis, Casterman etc, se lancent dans l'aventure. Le format est plus petit, mais bizarrement cela ne gêne pas la lecture. On aurait pu craindre que le texte serait illisible mais non.
"Jessica Blandy" est une série qui a débutée en 1987 et qui compte 24 albums maintenant. Ce premier tome de l'intégral regroupe les trois premiers épisodes.
Tome d'introduction, on découvre le personnage de Jessica Blandy. Archétype de la blonde à forte poitrine qui s'habille de façon légère, Jessica Blandy est néanmoins une fille tourmentée, embarquée dans des histoires dont elle ne maîtrise pas les aboutissants. Les personnages secondaires sont souvent complètement barjos.
Cette édition regroupe les titres : "Souviens-toi d'Enola Gay" ; "La maison du Dr Zack" et "Le diable à l'aube".
Dans "Souviens-toi d'Enola Gay", l'amant de Jessica est assassiné, ainsi que toute sa famille. La jeune femme enquête avec l'aide d'un ami, detective privé. Plusieurs meurtres qui  suivent semble être lié à celui de son amant. C'est dans le passé de cet homme que se trouve surement la réponse.
C'est dans la suite "La maison du Docteur Zack" que nous aurons les réponses à nos questions et dans le passé militaire de son ancien amant au Viet-Nam. La police, incarnée par un inspecteur obèse et "sale" sont aussi sur la trace des tueurs. Une histoire de vengeance.

"Le diable à l'aube" nous emmène en Louisiane où Jessica a été enlevée avec son ami. La famille de celui-ci a organisé l'enlèvement pour s'en débarrasser. Quoi de mieux qu'un rapt qui se termine dans un bain de sang !! Malheureusement pour eux, ils ont mal choisi leurs hommes de main, une famille de dégénérés habitant au fin fond du bayou. La présence de Jessica n'était pas prévu et celle-ci semble perturber un des fils de cette famille de malade.
Ce type de bd n'est pas vraiment ma tasse de thé. Dans la même veine que Largo Winch, IRS etc... cela permet d'occuper le temps comme un roman S.A.S guère plus.

vendredi 16 avril 2010

"Acacia" tome 1, de David Anthony Durham, éditions Le Pré aux Clercs, collection Fantasy


Lecture dans le cadre d'un partenariat entre Livraddict et Le Pré aux Clercs


Acacia est une île, un empire prospère sur lequel un roi, Leodan Akaran, règne.Il est le descendant direct depuis 32 générations du sorcier fondateur. Il est père de 4 enfants : Aliver, Corinn, Dariel et Mena, leur mère étant morte. Malgré la prospérité de l'empire, il y a des zones d'ombres telles que le trafic de drogue en échange d'enfants esclaves entre l'empire et les Lothans. Aux nord de l'empire un peuple souffre de la misère et de l'exil, ce sont les Meins. Un assassin mein est envoyé dans le palais pour en terminer avec le roi. Pendant qu'il réussit sa mission en poignardant Leodan Akaran, l'armée Mein fait route. Sur son lit de mort, le roi disperse ses enfants aux quatre coins du royaume pour que la lignée ne s'éteigne pas et qu'un jour les Acaciens reprennent le pouvoir.

Je sors tout juste de la lecture du "Seigneur des anneaux" et j'ai réellement l'impression d'y replonger. Non pas que l'histoire soit identique. Non, elle en est d'ailleurs assez éloignée. Mais par la qualité de l'intrigue et de la narration. De plus, "Acacia" est une trilogie tout comme l'oeuvre de Tolkien.
Le premier volume est un gros pavé de 679 pages, le monde décrit est très vaste et de nombreuses communautés y vivent. C'est d'ailleurs l'un des principaux attrait de cette histoire : la richesse du monde créé par David Anthony Durham. On sent qu'il a réfléchi à tout ça et qu'il a beaucoup travaillé pour que son monde fonctionne et soit crédible.
Le style est très agréable. Même si les pages ne se tournent pas à la volée, vu la quantité d'infos et de personnages, la lecture est très agréable et on a souvent envie de reprendre le livre entre deux activités pour avancer dans l'intrigue.
On suit plusieurs personnages sur différents chapitres, les 4 enfants qui sont éparpillés dans différents  lieux ainsi que d'autres personnages importants de l'histoire. Tout cela est vraiment passionnant.
J'ai hâte de découvrir la suite avec le tome 2 qui est paru en octobre 2009. Cette série fera sans nul doute partie des oeuvres importantes de la Fantasy. Merci aux éditions Le Pré aux Clercs de permettrent aux lecteurs français de découvrir cette oeuvre dans une belle édition.
Un site est d'ailleurs tenu à jour par les éditions Le Pré aux Clercs. Je vous conseille d'aller y faire un tour, vous aurez plus de précision, notamment sur les personnages et le tome 2. Et c'est ici :
http://www.acacia-le-livre.com/index.html

Ce livre fait parti du challenge :


 

jeudi 15 avril 2010

"Robe de marié" de Pierre Lemaître, éditions Le Livre de Poche



Suite à ma lecture de "Cadres noirs" pour un partenariat. J'ai voulu découvrir un autre livre de cet auteur.
"Robe de marié" avec un "é" et non un "ée". On comprend ce détail vers la fin du livre. Mais je ne vais pas vous dévoiler la conclusion de cet excellent roman !
Sophie perd la tête depuis quelque temps. Elle oublie ses rendez-vous, perd des objets et est même sujette à des absences. Absences durant lesquelles des personnes de son entourage meurent. Après sa belle-mère, c'est le petit garçon dont elle a la garde qui est étranglé pendant son sommeil. Il n'y a pas eu d'effraction et Sophie est la seule personne à l'intérieur de la maison. Elle choisit de prendre la fuite et devient vite la personne la plus recherchée de France. Malgré tout, et grâce à une organisation démentielle, elle parvient à rester libre. Elle a dans l'idée d'épouser quelqu'un avec de faux papiers pour pouvoir changer de nom et devenir ainsi introuvable. Pendant qu'elle recherche un homme pouvant satisfaire à ses critères, un homme la surveille... Depuis quand et dans quel but...
Pierre Lemaître nous livre là un très bon polar. Je ne peux pas mettre "encore une fois" car ce livre a été écrit avant "Cadres noirs", mais il est vrai qu'il maîtrise très bien sa narration, que ses scénari sont béton et pleins d'idées très interressantes. Un auteur à suivre de très prêt, j'attends la réédition de son premier livre, qui est prévue pour juin, avec impatience.

Voici les liens vers d'autres blogs, cette lecture faisant partie d'une lecture commune d'une partie de la communauté Livraddict : VéroJenniferChaplumCalypsoLeylaAlexielleMeloBelledenuitLasardine,
Lagrandestef, Cacahuète, Valunivers, Ana76




"Mako" de Laurent Guillaume, éditions Le livre de poche


Lecture dans le cadre d'un partenariat entre Livraddict et Le livre de poche

Une jeune femme est agressée alors qu'elle rentre tardivement dans sa cité étudiante. Une brigade de la BAC est alertée et est rapidement sur place. L'intervention est rapide. Mako le chef de l'unité n'est pas tendre avec le violeur. Le retour dans les locaux de la BAC est tout aussi musclé. Mako est très tendu et ses collègues ont bien du mal à le maintenir. L'agresseur sera libéré trop rapidement. Mako se lance à la poursuite de cet homme et tombera sur un réseau de prostitution ainsi que de drogue. Croisant au passage les collègues des stups qui n'ont pas tout à fait les même méthodes que Mako...

C'est marqué sur la couverture ce livre est un "Coup de poing !", il n'a pas eu ce prix par hasard. Déjà une très bonne préface d'Olivier Marchal laisse supposer que l'on va avoir affaire à un très bon policier. Ce qui est tout à fait vrai. On est littéralement immergé dans la vie quotidienne des flics de cette brigade très spéciale qu'est la BAC (brigade anti-criminalité). Mako est un flic aguérri mais qui a aussi ses faiblesses, ses hantises qui viennent perturber l'enquête. C'est une tête brulée qui fonce dans le tas avant de construire un plan d'action. L'ambiance générale est assez glauque avec la vie des ses femmes prostituées, esclaves de réseaux mafieux, tenu par des anciens militaires kosovars. C'est toute une faune particulière que nous fait découvrir l'auteur. L'action n'est pas en reste avec la nervosité de Mako. Il n'y a que très peu de moments de répit.

Laurent Guillaume est lui même officier de police exerçant au Mali en tant que coopérant. On sent tout de suite l'expérience du terrain qui est très bien rendue, notamment par l'utilisation de termes ou de sigles (qui sont expliqués en bas de pages).

Bref, c'est une très bonne lecture, un nouvel auteur à découvrir sans tarder en espérant que l'on retrouve ses personnages dans d'autres aventures.

mardi 13 avril 2010

"Une situation difficile" de Richard Ford, éditions de l'Olivier




Ce roman est divisé en deux parties indépendantes. Nous avons donc deux histoires bien distinctes. Une nouvelle pour commencer et un court roman ensuite.
La nouvelle raconte l'histoire de Larry qui, suite à la séparation de ses parents, vit avec son père à Great Plains dans le Montana. Il doit rendre visite à sa mère pour Thanksgiving et sa tante Doris passe le prendre pour l'emmener à la gare. Ils sont tous les deux dans un café, en attendant le train, parlant à un homme, quand le shérif et toute son équipe investissent les lieux, armés jusqu'au dent....
Dans la deuxième histoire, Charley Matthews est un écrivain qui vient de se faire plaquer par sa femme. Il part à Paris avec sa nouvelle compagne Helen car son roman va être traduit en français. Helen est plus âgée que lui et sort d'un cancer, elle continue d'ailleurs à suivre un traitement médicamenteux...
La première histoire fait très histoire américaine par contre la deuxième fait plus littérature française. L'histoire se passe pour le principal à Paris et nous sommes plus dans l'intimité des personnages que dans la description de grands espaces. Cela reste malgré tout une bonne lecture. Je vais surement essayer de lire autres choses de cet auteur.


"Mon arbre" de Gauthier, Labourot et Lerolle, éditions Delcourt, collection Jeunesse




Une petite fille de 10 ans, Laurine, passe beaucoup de temps avec un vénérable chêne qui lui parle. Le chêne lui montre des pousses qui ont germé tout à côté de lui. Laurine va s'en occuper. Un matin, le chêne porte une croix rouge sur son tronc. Ainsi que tous les arbres alentour. Laurine comprend ce que risque son ami lorsqu'elle contaste que de nombreux arbres sont abattus les jours suivant. Elle décide de camper dans l'arbre pensant ainsi qu'il ne risquera rien.
Sorti dans la collection jeunesse de l'éditeur Delcourt, ce livre est une petite perle. Une histoire d'amitié entre une petite fille et un arbre, amitié qui passera l'obstacle de la disparition de l'arbre abattu par les hommes et celui d'un déménagement qui éloignera les deux amis.
J'ai raconté cette histoire à mes filles lors du rituel du couché et j'ai été très touché par cette BD. Elle est très forte. Le dessin n'est pas en reste. Magnifique avec de belles couleurs pastelles.
Je recommande donc cette bd à tous ceux qui ont des filles ou des nièces .Cela fera un très joli cadeau.

dimanche 11 avril 2010

"Le Seigneur des anneaux" intégrale, de Tolkien, éditions France Loisirs



Ca y est je l'ai enfin lu !! Il a fallu un challenge pour que je me lance. Il faut dire que je traînais cette édition intégrale depuis deux déménagements et donc de nombreuses années. Mais je ne l'ai pas lu dans cette version, le livre étant trop gros, trop lourd. On ne peut le lire que sur une table sinon bonjour les muscles des avant-bras ! Je l'ai donc lu en version poche Presses Pocket, divisée en trois livres.
J'ai vu les films à leur sortie cinéma, je connaissais donc l'histoire. C'est d'ailleurs dommage, j'aurais préféré découvrir les livres en premier puis leur adaptation cinématographique. Mais bon, je n'en ai pas eu le temps. jJai donc fait l'inverse. Pas bien grave. 
Donc, les films sont très fidèles aux livres et c'est un plaisir de voir que l'oeuvre de Tolkien, très importante pour la littérature, n'a pas souffert de ce passage sur grand écran. Il n'y a que la fin qui soit un peu différente, elle va un peu plus loin dans le livre que dans le dernier film.
Coté livres j'ai aimé le style. Une écriture très riche et même si on a des phrases assez longues, elles coulent toutes seules. Il y a une maîtrise de la langue indéniable et une très bonne traduction aussi. L'aventure est prenante et très interressante. C'est un pur bonheur. Un monument de la littérature fantasy.
Maintenant que j'ai lu ce classique, je dois m'atteler à d'autres que je n'ai toujours pas lu à savoir "Dune" et "Fondation". J'espère pouvoir mener à bien cette mission avant un an... mais j'ai bien d'autres choses à lire c'est ça le problème !


Et challenge Fantasy :


 

lundi 5 avril 2010

"Le signe de la lune" de Bonet et Munuera, Editions Dargaud, collection "Long courrier"




Dans un petit village espagnole, Adelea, des enfants jouent à une chasse au trésor. Brindille, un jeune garçon proche de la nature et des animaux et Rufo, jeune caïd à la tête d'une bande de jeunes vauriens se disputent les faveurs d'Artémis, une jeune fille fascinée par la lune. Accompagnée de son frère, ils vont s'approcher d'un puit, prêt de la Tour du fou, malgré toutes les vieilles superstitions. Le jeune frère, tombe dans le puit et meurt noyé. 
Quelques années plus tard, on retrouve Rufo qui est devenu un despote. Brindille est toujours là aussi. Artémis qui s'était cloitrée chez elle après la mort de son frère sort pour la première fois pour participer à la grande fête qu'organise Rufo...
Graphiquement c'est une très belle BD, les auteurs espagnols étant en général très forts (Guardino "Blacksad ; Sandoval "Le cadavre et le solfa" ; Toledano "Ken Games"). Le dessinateur nous sert des planches toutes en noir et blanc avec juste une pointe de couleur à un moment (Petit clin d'oeil au petit chaperon rouge ?). L'histoire nous plonge dans les croyances ancestrales et dans un drame. 
Mais il manque quelque chose à cette bd pour en faire un must. Peut-être  parce que l'affrontement final entre les deux garçons que l'on attend énormement n'a pas lieu, le scénariste ayant choisi une autre fin.

"Cannibal" de Emmanuel Reuzé, éditions EP Proust, collection "Atmosphères"




Une histoire vraie romancée par Daeninckx puis adaptée par Emmanuel Reuzé en BD.

Nous sommes 1984, en Nouvelle-Calédonie, Gocéné rentre chez lui accompagné de son ami français. Un barrage de jeune Kanaks est dressé sur la route.  La situation est très tendue. L'ami de Gocéné, parce qu'il est blanc, est obligé de faire demi-tour. Gocéné va expliquer aux jeunes Kanaks qu'ils ont fait une erreur et leur raconter son histoire.
Histoire qui a lieu lors de l'exposition coloniale de 1931. Il est prévu d'installer un campement Kanak. Gocéné et d'autres personnes du village de Canala sont choisi. On leur laisse entendre qu'ils pourront visiter et profiter du voyage. Une fois arrivé, il en va tout autrement. Ils n'ont pas le droit de sortir de la cage (car ils sont parqués dans une cage prévue pour des fauves) et le traitement dont ils sont victimes est inhumain. 
Suite à une bévue d'un des responsables de l'exposition, le groupe est scindé en deux. Certains doivent partir dans un cirque en allemagne. La séparation du groupe en deux parties est arbitraire et Gocéné qui avait promis au chef du village de s'occuper d'une jeune fille ne peut plus tenir son engagement. Il choisit de sortir de l'enclos et de partir à la recherche de la jeune Kanak.
Un siècle après l'abolition de l'escalvage, la France s'illustre dans le traitement de personnes issues des colonies en les traitant comme le plus bas degré de l'évolution. Obligation à jouer des scènes, maltraitance et non respect des personnes. 
C'est une page d'histoire qui nous est rendue là et une fois encore c'est très bien que la bd permette au plus grand nombre de découvrir des faits historiques.
Même si la lecture est facile. L'histoire est bien amenée par un flash-back, les dessins d'Emmanuel Reuzé ne sont pas des plus folichons. Il nous avait habitué à un autre style dans son adaptation de Ubu. Les couleurs ne sont pas non plus une réussit. Ce n'est pas une bd que j'aurais lu après le premier feuilletage.
Ca m'a quand même donné l'envie de découvrir le roman de Daeninckx, ce n'est déjà pas si mal !

vendredi 2 avril 2010

"Ikigami" de Motoro Mase, éditions Asuka



Ikigami est le dernier manga dont on parle beaucoup. Déjà rendu au tome 5 (6 au japon), j'ai lu les deux permiers.
Les enfants japonais se font tous vacciner à l'école mais certaines seringues contiennent une micro-capsule qui déclenchera la mort de la personne entre ses 18 et 24 ans. Et cela de manière aléatoire à raison d'une seringue sur mille. Tout cela pour la "prospérité nationale", pour faire comprendre à la population la valeur de la vie et faire augmenter la productivité. J'avoue que je ne comprends pas trop le comment du pourquoi à ce niveau là, mais bon c'est pas l'essentiel du manga.
Nous suivons le jeune Fujimoto qui ayant passé l'âge fatidique des 24 ans se voit proposer un poste de fonctionnaire chargé de remettre l'ikigami (préavis de mort) aux personnes désignées par le sort et ceci 24 heures avant le déclenchement de la capsule. C'est là que le manga est intérressant puisque dans chaque tome on voit plusieurs personnes recevoir le préavis de mort et les réactions sont très différentes. Que feriez-vous, vous, s'il vous restait 24 heures à vivre ?
Le métier de Fujimoto est ingrat et il pose des questions mais il ne peut se rebeller. Les personnes dénonçant ce système se voient injecter la capsule pour dissidence envers les autorités. Cela fait froid dans le dos.
Je lirais très rapidement les prochains tomes en espérant que l'auteur ne tournera pas trop en rond et que l'histoire avancera vers autre chose que uniquement des remises d'Ikigami.