Deuxième livre de la sélection "Guide Polar Fnac". Javais déjà ce livre en attente dans ma bibliothèque perso. Une bonne occasion de le lire enfin !
Jean Amila est le pseudo de Jean Mecker, né en 1910 et décédé en 1995. Il écrira de nombreux romans policiers sous divers pseudo ainsi que de nombreux livres antimilitaristes et anticléricaux !
Petit extrait de Wikipédia sur l'enfance de Jean Mecker :
"Né le 24 novembre 1910 dans le dixième arrondissement de Paris, Jean Meckert grandit en l'absence de son père qui a refait sa vie suite à la Grande Guerre et que sa mère fait passer pour un soldat fusillé pour l'exemple. Suite à l'internement de sa mère au Vésinet, il est placé dans un orphelinat protestant à Courbevoie durant quatre ans".
En lisant ce petit texte on a le début du résumé du "Boucher des Hurlus". Jean Amila (Meckert), comme le petit héros du livre, Michou, aura mal connu son père qu'il croyait fusillé pour l'exemple sur les chants de bataille de Verdun, sa mère le lui ayant fait croire. Pour Michou apparement ce point est réel. Et dans les deux situations la mère est internée.
Michou vit donc seul avec sa mère qui est constamment prise à parti par les voisins en ce qui concerne l'exécution du mari pour "traitrise" à la patrie. Celui-ci ayant refusé de monter à l'assaut de Perthes-les-Hurlus où 140 000 poilus avaient trouvé la mort inutilement. Le petit en paye aussi les conséquences en étant rétrogradé de deux classes alors qu'il est très bon élève.
Un jour sa mère rentre avec une estafilade proche de l'oeil gauche. Une nouvelle altercation avec la voisine, la "mère Venin" comme ils la surnoment, a tournée à la bagarre. Le soir même, la police se présente au domicile de la mère et l'embarque. Confiant Michou, après l'avoir étouffé sous un édredon, à un orphelinat. Le petit Michou vit cela comme une injustice profonde. Il n'aura qu'une idée en tête : s'évader de l'orphelinat pour aller régler son compte au Général Des Gringues, responsable du meurtre de son père, surnommé "Le boucher des Hurlus". Ils sont une petit bande d'adolescents à partir ainsi sur la route pour mener à bien la mission du petit Michou. Travesant Paris, ils vont se rendre jusqu'au champ de bataille.
En partie autobiographique, notamment sur la situation de départ, Jean Amila se sert de l'écriture pour exorciser les années noires de son enfance. Véritable plaidoyer contre la guerre et ses absurdités. Des thèmes que l'on retrouve souvent dans l'oeuvre de cet auteur.
2 commentaires:
encore jamais lu cet auteur... tentant, je note pour mon prochain passage en librairie
amitié
@ Mazel : pour ma part j'ai déjà lu un Meckert "Je suis un monstre". Il était vraiment bien aussi. Faudra que je fasse une note un jour.
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