mercredi 11 août 2010

"Sans parler du chien" de Connie Willis, éditions J'ai, collection Millénaires


Lecture commune du Cerlce D'Atuan du mois de juillet 2010

Ned Henry est en train de fouiller les ruines d'une cathédrale suite à un bombardement allemand. Il retourne dans le futur bredouille. Il n'a pas trouvé l'objet que veux désespérément Lady Schrapnell qui a entreprit la reconstruction de la cathédrale à l'identique. Travaillant pour le professeur Dunworthy qui possède une équipe d'historiens voyageur dans le temps qui étudient les évènements ayant modifié le temps, Ned, est complètement déphasé, ayant effectué plusieurs sauts en peu de temps. Le professeur l'envoie se reposer dans l'Angleterre de la fin du XIX° siècle avec pour mission de réparer un paradoxe temporelle provoqué par une des ses collègues qui a sauvé un chat de la noyage et qui l'a ramené avec elle. Ned ne comprends pas la mission au départ, il est toujours déphasé et son arrivé ne va pas être de tout repos pour lui dans cette nouvelle époque pour laquelle il n'a pas beaucoup de connaissance.

C'est un livre très intéressant pour celui qui s'intéresse aux voyage dans le temps et à ses paradoxes. Son traitement n'est pas habituel, on est plongé dans une Angleterre Victorienne et on a plus l'impression de lire du Jane Austen par moment qu'un livre de SF. Au départ, on a beaucoup de mal à suivre, le héros étant déphasé. J'ai trouvé la suite longue malgré que le livre reste intéressant mais l'organisation et le déroulement d'une kermesse on presque eu raison de mon courage pour aller au bout de l'ouvrage. La fin relance heureusement l'histoire à partir de la visite de la cathédrale par la petite troupe. Cela s'enchaîne bien et là on se dit que l'idée de Connie Willis est vraiment excellente. C'est donc une lecture en demie-teinte pour moi. J'ai aimé mais je suis pas emballé.

4 commentaires:

arutha a dit…

C'est très dommage que tu n'aies pas été emballé plus que ça. J'aimerais juste ajouter, si tu le permets, que même et surtout ceux qui ne sont pas fans de voyage dans le temps, pourront apprécier ce livre. J'en suis la preuve, n'étant pas amateur du genre. Je pense que toi et moi n'avons pas apprécié les mêmes choses. Tu n'as pas été emballé par le milieu du livre, pour moi, c'est précisément ce qui en fait tout l'intérêt. De la même façon, je n'irais pas jusqu'à dire que le roman peut faire penser à du Jane Austen. C'est une façon de faire fuir des gens qui risquent de s'y méprendre. Il s'agit simplement d'une aventure au sein de l'Angleterre Victorienne. Le ton est moderne et drôle.
Je ne doute pas qu'un jour nous tombions d'accord sur un roman. Et alors, quel chef d'œuvre ce sera. ;:)

Kactusss a dit…

@ Arutha : mais nous sommes déjà tombé d'accord une fois, non ? Sinon plus !
C'est vrai que je suis pas tendre en disant qu'on dirait du Jane Austen, mais j'ai vraiment été à deux doigts de laisser tomber cette lecture. C'est l'ambiance générale et l'humour anglais que je n'aime pas en littérature qui n'ont pas passés. Et j'ai pas trouvé le ton moderne, c'est quelle page ? ;-)

El Jc a dit…

Fan de l'humour Anglais non-sens, de dialogues percutants et de paradoxes temporels, du coup j'ai été emporté d'un bout à l'autre. Un vrai coup de coeur. Le cercle d'Atuan s'enrichit de nos différences les aminches.

Kactusss a dit…

@ El Jc : merci pour ton commentaire l'aminche ! Les paradoxes temporels j'adore ça, c'est d'ailleurs ce qui m'a le plus plus dans ce livre et c'est pourquoi je suis allé au bout.