jeudi 11 novembre 2021

"Dans la gueule de l'ours" de James A. McLaughlin

 




Tout d'abord, un grand merci à Babelio et aux éditions J'ai Lu pour ce partenariat.


C'est donc l'édition poche que j'ai reçu, la première version chez Rue de l'échiquier était sortie en janvier 2020.

On suit un personnage, Rice Moore, qui suite à la trahison d'un grand cartel de la drogue, trouve refuge dans une sorte de réserve naturelle privée dont il occupe le poste de gardien, en remplacement de la précédente gardienne qui s'est faite violer par, on suppose, des braconniers. La réserve étant un endroit où l'on trouve beaucoup d'ours qui sont recherchés pour leur vésicule, sensée avoir des pouvoirs guérissants.

Il y a donc deux histoires dans une. La première, le cartel va-t-il remonter jusqu'à Rice qui ne fait partie d'aucun programme de protection. Il faut donc qu'il se montre très discret et la deuxième, l'agression de Sara l'ancienne gardienne et le braconnage qui est lié.

Rice possède de sérieuses connaissances du monde animal, il est très impliqué dans la protection du lieu. Il trouve, grâce à un individu très bizarre, une première carcasse d'ours. Suite à la rencontre avec l'ancienne gardienne, il décide de tout faire pour empêcher ce trafique et par la même occasion coincer les individus qui s'en sont pris à Sara. Aux risques de faire des remous qui pourraient le faire repérer auprès du cartel.

C'est donc un thriller écologique qui nous est proposé ici. Premier roman de James A. McLaughin, il a reçu le Prix de la littérature policière en 2020 en France et le Edgar Awards en 2019 aux Etats-Unis.

Il faut s'habituer au rythme du récit. Nous n'avons pas un "page turner" entre les mains ! On suit Rice dans son installation, ses pérégrinations dans la nature. Mais cela passe bien, on est avec lui en pleine nature, perdus dans les Appalaches au fond de la Virginie. Les autochtones sont assez rustres et très portés sur la chasse plutôt que la préservation des espèces. La réserve n'est pas très appréciée et souvent visitée. Rice aura du mal à savoir s'il a affaire à des braconniers ou à des tueurs des cartels. Jusqu'à la fin, malgré la présence de la police, il fera cavalier seul au risque de perdre la vie pour défendre la réserve et sa tranquillité.

J'ai bien aimé le roman finalement même si je me suis demandé de nombreuses fois si le récit n'allait pas finir par s'accélérer ! Mais ce rythme choisi par l'auteur est le bon finalement. Il donne une atmosphère, une sensation de réelle. On est loin des thrillers ou les auteurs se sentent obligés de placer un cliffhanger toutes les 15 pages !

Bref, je recommande la lecture de ce roman, premier thriller écologique que je lis.

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