mercredi 3 novembre 2010

"Le monde vert" de Brian Aldiss, éditions Le livre de poche



Le monde a totalement changé, nous sommes plusieurs milliards d'années dans le futur. Le soleil se transforme en géante rouge ce qui a pour conséquence d'élever les températures et de transformer la terre en jungle luxuriante. La flore y est complètement transformée, les plantes sont devenues géantes et capable de se mouvoir en volant. Une jungle incroyable où des plantes araignées géantes tissent des toiles qui relient la Terre à la Lune, qui a arrêté de tourner.
Dans ce monde l'être humain est toujours là mais est retourné à l'état de primate arboricole. Le monde étant devenu tellement dangereux, les derniers éléments ne font que survivre. Gren et sa compagne Yattmur, après s'être retrouvé détachés de leur groupe, partent à l'aventure dans ce monde étrange. En chemin, un champignon tombe sur Gren et se colle à sa nuque. C'est une morille qui lui transmet ses pensées et qui sera capable de prendre son contrôle. La relation entre les deux êtres n'étant pas évidente. Les deux ayant des buts très éloignés l'un de l'autre.  Ils trouveront des peuples étranges tels ces bedon-bedaines, peuple de pêcheurs, esclaves reliés à un arbre géant par des lianes... Sans parler du poisson, être intelligent, qui se fait porter par deux femmes dans le dernier chapitre...

Vous l'aurez compri, il ne faut pas avoir peur de la surprise et du non-sens scientifique pour se lancer dans cette lecture. Dès le début, nous sommes déstabilisé par l'image de la Lune attachée à la Terre par des toiles d'araignées géantes. Les descriptions, si elles sont nombreuses, ne permettent pas de se faire une image précise de ce monde, les plantes étant trop bizarres. Le cheminement du couple Gren et Yattmur ne conduit nul part, il est juste prétexte à découvrir d'autres peuples ou espèces plus étranges les uns que les autres. La morille est un élément intéressant dans le récit mais cette collaboration champignon-homme est à nouveau décalqué par l'apparition du poisson qui se fait porter et qui, comme la morille, est une intelligence supérieure. Cet élément du cinquième et dernier chapitre est l'élément de trop qui a fait que je n'ai pas trop accroché à cette lecture même si je suis parvenu à terminer le livre.
Ce livre était Prix Hugo en 1961. Etrange... il a peut être tout simplement très mal vieilli.
Cette lecture était la lecture commune du Cercle d'Atuan du mois d'Octobre. Je lui ai attribué la note de 1 sur 3.

4 commentaires:

Julien le Naufragé a dit…

On est bien d'accord c'est un flop!

Kactusss a dit…

@ Julien : il y a quelqu'un dans le groupe qui le défend ?

Spocky a dit…

Il y a Tortoise qui a bien apprécié l'inventivité de l'auteur je crois. En tout cas ce n'est pas mon cas. J'ai même plutôt été déstabilisée par les délires de l'auteur. J'ai aussi été surprise par le fait que ce livre ait eu un Hugo. Comme tu dis il a peut être mal vieilli.

Kactusss a dit…

@ Spocky : oui c'est clair. Certains vieillissent bien d'autres moi bien.