mardi 17 août 2010

"Bandonéon" de Jorge Gonzalez, éditions Dupuis




Les éditions Dupuis nous surprenne avec ce pavé, gros roman graphique sur le tango et l'argentine. Il ne correspond en effet à aucun type de format ou de collection de leur catalogue. Mais c'est une véritable petite perle, on ne va donc pas se plaindre de découvrir un tel trésor dans leur catalogue !

L'histoire est découpée en trois parties. Deux histoires ayant un même personnage presque central. Un enfant du nom de Horacio qui joue superbement du piano dans la première partie. Un très gros homme qui joue du bandonéo dans un orchestre le remarque et lui fait comprendre qu'il doit continuer à jouer.
On  retrouve ce gamin dans la deuxième partie, il est un homme et cours les cachets au piano avec son groupe. Il a une proposition pour partir à New York enregistrer un disque. Pourtant son choix va être à l'opposé de ça. Il va préférer rester auprès de celle qu'il aime. Mais avec les années son choix va lui peser.
La troisième partie est complètement différente et est certainement la plus hardue à suivre pour qui n'a pas l'habitude de lire des romans graphiques aux dessins expérimentaux ! En effet l'auteur essaie de nombreux styles très différents et il y a des nombreux blocs d'écriture à lire. Cette troisième partie relate l'histoire du dessinateur qui retourne en Argentine après avoir passé plusieurs années en Espagne. Il discute avec un ami qui lui à quitter la France pour s'installer en Argentine. La discution porte sur la nostalgie du pays.
A noter le superbe travail du traducteur.

C'est vraiment une très bonne bd. J'ai adoré le dessin, les histoires très touchantes de ces musiciens. Le traitement graphique nous transporte et on entend presque la musique sortir des pages. 

2 commentaires:

choco a dit…

Etonnant de voir ça chez Dupuis, ça pourrait carrément être chez futuropolis !

Kactusss a dit…

@ Choco : oui c'est très bizarre, mais l'essentiel est que cela soit publié et l'ouvrage est de qualité. Maintenant est-ce qu'il va trouvé le public qu'il aurait trouvé chez Futuropolis ? C'est toute la question.