Lecture faite dans le cadre d'un partenariat entre Livraddict et Calmann-Lévy
L'histoire débute pas l'intrusion d'une équipe de carabiniers dans une maison, durant la nuit. Ils embarquent le couple qui dormait paisiblement ainsi que leur bébé de 14 mois. L'homme fait un peu de résistance et les carabiniers l'assomment. Il est transporté à l'hopital et c'est là qu'intervient notre commissaire Brunetti qui se pose des questions sur les méthodes des carabiniers, le commissariat n'ayant pas été prévenu de cette intervention.
L'inquête démarre sur fond de trafic d'enfants pour des couples stériles qui sont prêts à tout pour avoir leur enfant.
Sur le bandeau rouge du livre, il est écrit "La nouvelle enquête du commissaire Brunetti". C'est même la seizième enquête de ce commissaire venissien. Pour ma part, c'est la première fois que je le découvre. Cela m'a fait repenser à mes lectures de policier lorsque j'étais ado et que je lisais énormément d'Agatha Christie. Car c'est dans ce genre là qu'il faut chercher pour donner une comparaison. C'est très bien écrit, très bien construit mais il n'y a pas beaucoup d'action. Les mauvaises langues pourraient dire qu'il y a une ressemblance avec le Derik allemand et que Brunetti en est la retranscription italienne. Mais n'exagérons pas ! J'ai lu ce livre avec plaisir. Et j'ai même été surpris par la fin, ce qui n'arrive jamais avec un épisode de Derik ! Le commissaire de Donna Leon est très crédible et bien installé dans son environnement. On découvre d'ailleurs la Venise et les habitudes des italiens vues par les yeux d'une américaine, Donna Léon étant installée à Venise depuis de nombreuses années.
C'est donc une bonne lecture pour moi. Pas une révélation complète, je suis plus habitué au roman policier noir et au thriller. Mais une fois de temps en temps, une enquête plus classique cela ne peut pas faire de mal !
2 commentaires:
Pour les amateurs des aventures du commissaire Brunetti et se tenir au courant des prochaines parutions, son éditeur vient de mettre en ligne un site dédié à Donna Leon. www.donnaleon.fr
@ Laetitia : merci pour le tuyeau !
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