mardi 2 mars 2010

"Héritage sanglant" de Odile Barski, éditions du Masque


Partenariat entre Livraddict et les éditions du Masque

4ème de couverture : Héritage sanglant. Une décharge de pneus sur le point de s'écrouler, une maison de retraite qui emploie clandestinement deux jeunes Roumaines retrouvées assassinées sur la plage... et un même propriétaire pour les deux sites : Soriano, figure locale peu recommandable. Ariane Messidor est chargée de l'enquête mais l'entrée en scène de Claudine d'Archangelo, veuve du célèbre chef d'orchestre Otto Gerling, change la donne. Sa bastide est visitée chaque nuit sans mobile apparent... Troublée par la personnalité ambiguë de la veuve Gerling, Ariane va découvrir des liens insoupçonnés entre elle et Soriano.
D'ailleurs, qu'est devenue Colombe, la fille de Claudine que Gerling avait adoptée ?

Avec une écriture au scalpel, Odile Barski, romancière et scénariste, rend compte de l’inquiétante évolution de nos mœurs contemporaines tout en convoquant les fantômes du passé et les terribles secrets de famille.

Ce que j'en pense :

Lecture plutôt difficile. Je n'ai pas accroché sur le style de l'auteure dont ce n'est certe pas la première publication, mais bon.... Quand ça veut pas, ça veut pas.
Le quatrième de couverture le dit bien : un style au scalpel. Le résultat, ce sont des phrases très courtes qui partent un peu dans tous les sens. On se demande ce que l'auteure veut bien nous faire comprendre. De qui elle parle...
Dans ce roman il y a plusieurs affaires qui se rejoignent plus ou moins. C'est comme cela que ça se passe aussi dans les vraies enquêtes sauf que là, on a le droit à tout : milieux mafieu, groupe de scouts néo-nazis, protsitution roumaine etc etc... 
Ce qui ne tient pas debout c'est que la jeune lieutenant Ariane Messidor joue cavalier seul du début à la fin. Elle ne tient au courant sa hiérarchie qu'à de très rares moments. Elle embarque dans l'aventure son compagnon. Tout cela fait très cliché.
Que dire des passages où Ariane et son compagnon parlent de leur passé. Etait-il nécessaire d'inventer des passés plus ou moins douloureux pour ces deux personnages. Surtout que cela est amené comme un cheveu sur la soupe et qu'une fois écrit on oublie et on passe à autre chose. Cela ne sert aucunement à la crédibilité des protagonistes, bien au contraire.
Bref on ne s'attache à aucun des personnages ni même au déroulement de l'histoire. Tout cela nous passe au dessus de la tête.
J'ai vu sur un site de vente que la couverture avait changé. Ce n'est pas la
couverture qu'il aurait fallu changer !

1 commentaire:

Cacahuète a dit…

Hé bien ! Au moins je crois que ce livre aura fait l'unanimité des participants à ce partenariat !... j'avais peur en éditant mon article la première de faire tâche, mais je vois que non !....... ;)