"Le monde de Narnia, tome 3 : Le cheval et son écuyer" de C.S. Lewis, éditions Folio (Junior)

Lecture commune du site Livraddict :

Shasta est un jeune garçon qui a été recueilli par un pêcheur qui le maltraite. Un jour, un cavalier se présente et veut l'acheter. Durant la tractation, Shasta est dans l'écurie et le cheval du cavalier se met à lui parler. Très étonné dans un premier temps, Shasta écoute l'histoire de ce cheval peu commun, Bree, qui dit venir de Narnia, pays où de nombreux animaux ont la parole. Bree lui propose de s'enfuir avec lui pour rejoindre Narnia.

Sur le chemin, ils rencontrent une jeune fille, Avaris, elle-même en fuite sur une jument de Narnia, Hwin. Ils décident de faire le chemin ensemble. De nombreuses aventures les attendent.

Shasta apprendra qu'elle est son origine et il réalisera une prédiction ancienne.

Tome 3 du monde de Narnia, celui-ci se déroule juste après le tome 2. Les enfants que nous connaissons très bien au cinéma, Peter, Edmund, Susan et Lucy ne sont pas très présents dans ce volume. C'est peut-être pour cela que ce tome n'a pas été adapté au cinéma.

L'histoire est quand même très agréable à lire et c'est intéressant de découvrir le monde de Narnia par le biais d'autres personnages. Le monde qui se construit en est encore plus crédible. On voit qu'il est constitué par de nombreux personnages et en ressort plus complexe.

J'ai été aussi emballé par ce tome 3 que par la lecture des tomes précédents. Rendez-vous donc dans un mois pour la lecture du tome 4 !

Les avis des autres lecteurs : Bebere ; Mandy88 ; Frankie ; Ptitelfe ; Comicboy ; Iluze ; Felina
Harmony Petite sorcière
Luthien 

"Village toxique" de JARRY et OTTO T., éditions FLBLB (Le nombril du monde)

Le 19 octobre 1945, De Gaulle explique que la France doit se tourner vers le nucléaire civil pour avoir une chance de s'en sortir. Pas le nucléaire militaire, le nucléaire civil ! Mais une fois le projet lancé, rien n'empêchera les militaires de développer, de leur côté, leurs recherches pour aboutir à ce que l'on nomme "une arme de dissuasion".

L'uranium 235 c'est génial, ça produit de l'énergie presque tout seul. Il suffit de projeter des neutrons sur des atômes et le noyau éclate, dégageant une énergie considérable. Le problème c'est qu'en éclatant il produit aussi tout un tas de produits : xénon 133, krypton 85, iode 131, césium 137, strondium 90 dont on ne sait pas quoi faire.

Les envoyer dans l'espace ? Trop coûteux. En 1987 quelqu'un a l'idée de les enfouir dans le sol. Trois sites sont choisi pour recevoir le "beau cadeaux." On promet maux et merveilles en terme de retombée pour endormir les élus. Mais la population se réveille et s'organise. Une très longue lutte commence donc entre les associations sur le terrain et l'Etat qui est bien embêté !

C'est cette lutte que retrace Yves Mourousi ! Oui, Yves Mourousi puisque les auteurs ont choisi ce personnage pour être le narrateur qui nous explique en détail toute la lutte.

Je connaissais déjà les deux auteurs pour avoir lu "La petite histoire des colonies françaises" en quatre tomes qui était déjà un petit bijou, même si c'était un peu pointu. Là, c'est encore mieux car avec ce qui s'est passé au Japon, le nucléaire est à nouveau au centre de toutes les préoccupations. La France étant le pays ayant la plus grande concentration au monde de centrale nucléaire.

Et on va bientôt enfouir les déchets à Bure, en Lorraine, les habitants ayant été moins combatifs. Et on nous dit que c'est sans danger...

L'humour est très présent dans cette BD qu'il faut absolument lire si on s'intéresse un tant soit peu au monde qui nous entoure. Les petits dessins de Otto T. font mouchent à chaque fois, par rapport au texte de Grégory Jarry.

Merci aux deux auteurs de nous sortir ainsi des BD documentaires qui nous apprennent beaucoup de choses tout en nous faisant rire !

Une planche pour se rendre compte du graphisme :

"HHhH" de Laurent BINET, éditions GRASSET

Ce roman historique commence par une rapide mise au point  pour resituer le contexte de l'époque et pour expliquer comment Heydrich va arriver en poste en Tchékoslovaquie.

En 1942, un commando est envoyé à Prague pour éliminer le chef de la Gestapo. On apprendra comment sera montée l'opération, on fera connaissance avec les deux membres principaux de ce commando ainsi qu'avec le réseau qui leur apportera l'aide sur place.

Une part importante est aussi consacrée à Heydrich. Chef de la Gestapo, froid et intelligent, il sera à l'origine de la création de la solution finale. Il était surnommé "HHhH" ce qui voulait dire "le cerveau d’Himmler s’appelle Heydrich" car il était le bras droit de Himmler. Aussi froid et dangereux qu'un serpent.

La fin du livre est plus tournée sur l'action puisqu'on suit l'attaque sur Heydrich et la traque qui suivra pour retrouver les membres du commando.

Cela prendra un certain temps et ce n'est qu'une dénonciation qui menera 700 SS à une confrontation avec 7 hommes du commando qui résisteront bravement durant 7 heures.

Ce qui surprend durant la lecture, c'est le travail de documentation et la façon de relâter l'histoire de la part de l'auteur. Il nous parle en même temps qu'il raconte les faits. Il se pose des questions, explique pourquoi il a choisi une option plutôt qu'une autre, tout cela dans le texte.

C'est la première fois que je lis un roman historique fait sur ce type de construction. Cela apporte une touche de sincérité. L'histoire étant toujours difficile à retranscrire lorsque l'on n'a pas été témoin direct (et encore).

Bref, ce fut une très bonne découverte d'un épisode de la seconde guerre mondiale que je ne connaissais pas.

Prix Goncourt du premier roman.

7èmes rencontres de l'Imaginaire au Château de Comper-en-Brocéliande

Samedi 23 juillet, je me suis rendu au Château de Comper pour la 4ème fois. Il y a tous les ans des expos et des rencontres avec des illustrateurs, des auteurs bd et des auteurs.

Cette année René Hausman et Pierre Dubois étaient les invités d'honneur.

J'ai réussi à avoir deux dédicaces de René Hausman, mais cela m'a pris toute la journée !

Voici le résultat :

Elles sont magnifiques et ce sont mes premières Hausman.

Le maître à l'oeuvre sur la première dédicace du jour (pas la mienne !) :

"Les haut conteurs : Coeur de lune" tome 3 de McSPARE et PERU, édition Scrinéo (jeunesse)

Lecture faite dans le cadre d'un partenariat entre Livraddict et Scrinéo, merci à eux :

Roland Coeur de Lion et sa formatrice au sein des Haut-conteurs partent à la recherche d'un des leurs qui a disparu juste après la bataille finale du tome 2.

Ils vont voir au seul endroit ou leur ami a pû se rendre et apprennent qu'il est y passé quelques jours plus tôt. Ils repartent en compagnie de Geoffroy Bouche-Goulue en direction de Ravengen, terre maudite où vit le seigneur Othon le loup dont la femme vient d'être sauvagement assassinée ainsi qu'un de ses fils.

Une malédiction reigne sur ces terres. La Dame de Lune viendrait se venger et une bête terrible, sorte de loup-garou, sévit dans les bois.

Les haut-conteurs auront fort à faire pour se sortir de ce nouveau guêpier.

J'ai choisi de participer au partenariat concernant ce tome 3 car j'avais bien apprécié le livre "Druide" d'Olivier Peru et j'étais curieux de découvrir un autre de ces romans. C'est pourquoi je me suis inscrit. Comme il concernait le tome 3, je me suis attelé à la tâche de rattraper la lecture du tome 1 (en lecture commune sur le site de livraddict) et celle du tome 2 dans la foulée. J'ai eu un peu de mal a rentrer dans la lecture de cette série. Le tome 1 et le tome 2 m'ont paru s'adresser en priorité aux jeunes ados. Ce qui n'est pas un reproche mais j'ai déjà lu de la fantasy jeunesse et je n'avais pas senti cette différence aussi fortement.

Le tome 3 est donc la suite logique dans le temps du tome 1 et du tome 2. On connait bien le jeune héros, Roland coeur-de-lion, maintenant et les auteurs ne lui laissent pas beaucoup de repos ! Il est a nouveau confronté à une nouvelle aventure tout de suite après avoir supprimé le roi vampire, Vlad.

C'est à nouveau un univers fantastique qui sert de base à ce récit puisque l'on part à la rencontre d'un monstre qui a tout d'un loup-garou. Le schéma de construction de l'aventure est le même que dans les autres tomes. Une montée en puissance de la tension pour finir par une confrontation finale avec le monstre. Ca devient presque une routine.

Un tome 4 est annoncé à la fin du tome 3, Roland Coeur-de-Lion étant en difficulté. Je n'irai pas au delà du tome 3. J'ai, certes, lu jusqu'au tome 3 sans abandonné mais cette lecture ne me laissera pas un souvenir impérissable comme "Druide", mais je conseillerai sans difficulté cette série aux jeunes lecteurs de 12/13 ans.

"Les haut conteurs : Roi vampire" tome 2 de McSPARE et PERU, éditions Scrinéo (jeunesse)

A la fin du tome 1, le jeune Roland est accepté comme haut conteur avec le surnom de Roland "Coeur de lion", grâce à la bravoure dont il fait preuve lors de la confrontation avec Vlad, le roi vampire. Celui-ci gravement brûlé réussit à s'enfuir. Roland gardant en "souvenir" en doigt du monstre.

Il part à la recherche du haut conteur William le Ténébreux qui a disparu. Il se retrouve à Paris durant l'hiver 1190 avec Mathilde, Ruppert et Salim. Le bruit court qu'un traitre se cacherait peut-être au sein de la société. Le livre des peurs, le livre maudit dont les 666 pages ont été dispersées dans le monde, est toujours au centre des préoccupations. Chacun voulant retrouver le plus de pages. Vlad le vampire, pour accéder au pouvoir suprême et les haut-conteurs pour mettre l'ouvrage à l'abri des mauvaises gens.

Nous retrouvons donc Vlad, qui avec l'aide d'un ancien haut conteur essai de s'approprier plusieurs pages de ce livre maudit. Roland et Mathilde font tout ce qu'ils peuvent pour retrouver William en même temps qu'ils doivent stopper l'avancée du roi vampire dans sa soif de conquête. Le tout est entremêlé de cérémonies noires et de complots entre Roi de France et d'Angleterre, les deux auteurs se servant de l'histoire pour y installer leur récit.

Même constat que pour le tome 1. C'est pas mal pour de la littérature ado mais ça peut paraître un peu simpliste pour les autres lecteurs. J'ai eu, encore une fois, un peu de mal à avancer régulièrement dans le récit alors qu'il n'y avait que 346 pages. Mais comme je me suis inscri à un partenariat sur le tome 3, je suis allé au bout de ce tome. Je n'ai pas eu l'envie d'abandonner mais j'ai quand même un peu peiné. La trame du récit est sensiblement la même que celle du tome 1 avec la confrontation finale avec Vlad, le roi vampire.

"Les haut conteurs : La voix des rois" tome 1 de McSPARE et PERU, éditions Scrinéo (jeunesse)

Lecture commune du site Livraddict :

Cette année, j'ai lu un livre de fantasy qui m'a particulièrement plu, il s'agissait de "Druides" d'Olivier Peru. J'étais donc partant pour une lecture d'un autre titre. Le monsieur n'avait écrit que pour la jeunesse et pas seul, accompagné dans la tâche par Patrick McSpare. Que cela ne tienne, un partenariat sur le tome 3 de la série "Les haut conteurs" allait me permettre de découvrir un peu mieux l'univers de cet auteur.

Roland est un jeune homme de 13 ans qui aide ses parents à tenir l'auberge familiale. Nous sommes en 1190 en Angleterre. Cette vie ne plait pas à Roland qui rêve d'aventure. La monotonie et la répétition des tâches qui lui sont confiées lui pèsent.

Un haut conteur vient dans l'auberge, il s'agit d'une femme, Mathilde, qui est à la recherche d'un autre haut conteur qui semble avoir disparu dans la forêt de Dean. Les haut conteurs font partie d'une société qui, par la maîtrise de la voix, content des histoires au peuple.

Le soir, Roland se glisse discrètement dehors et part à la recherche du haut conteur. Bravant sa peur, il s'enfonce dans la forêt, là où personne n'a osé s'aventurer. Il y trouve le haut conteur mourant. Celui-ci lui transmet un message à ne partager qu'avec un autre haut conteur très important.

Le lendemain, Roland est de retour avec le cadavre du haut conteur et demande à Mathilde de parler au Ténébreux afin de transmettre le message. Il lui précise aussi que le haut conteur mourant a fait de lui un haut conteur et lui a transmis sa cape pourpre, signe distinctif de la société.

Mathilde est étonnée mais le message doit être transmis. Elle se plie donc à la volonté de son ancien compagnon haut conteur décédé.

Pendant ce temps le village est la cible d'attaques de goules. L'endroit semble plongé dans les ténèbres. Un livre maudit raconte qu'un jeune garçon sera celui qui terrassera l'ennemi. Roland fera preuve de beaucoup de courage pour mériter son titre de haut conteur.

J'avais adoré "Druide", là je suis moins emballé. Il s'agit d'une lecture jeunesse et ça se sent. Pourtant j'ai lu d'autres livres jeunesse en fantasy sans que cela ne se ressente si fortement. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et l'intrigue m'a parue simpliste.
Certes il y a de l'aventure, des rencontres, des batailles et une confrontation finale avec le monstre qui tente de prendre la région sous son emprise mais si la sauce prend, elle ne décolle pas. Pour un  livre de 305 pages j'ai mis plus de temps à le lire qu'un roman traditionnel de 400 pages. Je n'arrivais pas à entrer complètement dans l'histoire. 

Je pense que ce livre ne s'adresse qu'à un public d'ado de 12/13 ans comme le personnage et qu'il est un peu trop facile pour un public plus exigeant. Les notes qui expliquent les mots "compliqués", en bas de page, le prouvent bien.

Je lirai la suite car je suis inscrit à un partenariat pour le tome 3. Mais je trouve dommage que les auteurs n'aient pas réussi à en faire une lecture plus ouverte à tous les publics.

La liste des autres avis de cette lecture commune : Iani  ; Plumeline ; Frenchdawn ; Namine ; Achille49 ; Elise ; Taliesin ; Aiwë ; Nanet ; Malorie57 ; 

"Intrus à l'étrange" de Simon Hureau, éditions La Boîte à bulles, collection contre-jour

Le grand-père de Martial vient de mourir. Il se rend dans la maison et entreprend de fouiller dans les souvenirs. Il met la main sur deux valises, fermées à clé, coincées sous le canapé. Dessus un nom et une adresse. Venant de se faire larguer et n'ayant rien à faire de son temps, il décide de partir à la recherche de Félix Larose, cet homme qui a connu son grand-père. Il emmène aussi avec lui une boîte de lettre d'amour écrites par Georgette Blizard qui habite le même village : Magnat l'étrange, petit village de la Creuse.

A son arrivée, il a beaucoup de mal à trouver une piste concernant Félix Larose. Il trouve sans difficulté Georgette Blizard et lui remet les lettres. En échange elle lui remet celles de son grand-père. Le soir même elle avale une grosse dose de médicaments et d'alcool. Elle meurt à l'hôpital.

Une ambiance pesante règne sur le village. Un des ses habitants ayant été violemment rossé par son voisin. Il sort à peine de l'hôpital et semble être la bête noire des villageois. Sa fille est la seule à le défendre.

Tout le monde prend Martial pour un journaliste. C'est qu'il n'est pas le seul a être arrivé dans le village récemment. Des évènements étranges ont attiré un scientifique et un gothique chasseur de vampires. Martial, même s'il partage avec eux les recherches sur ces évènements, puisqu'il loge dans le même hôtel, reste concentré sur sa recherche de l'ami de son grand-père.

Il découvrira un camp militaire en ruine où il trouvera de nombreuses réponses à ses questions.

J'adore le dessin de Simon Hureau. C'est un auteur vraiment sympa. Je le suis depuis de nombreuses années et j'aime aussi beaucoup les atmosphères qu'il arrive à rendre.  Ces personnages, souvent assez jeunes et gothique-punk sont souvent désoeuvrés. Simon Hureau nous a habitué à des histoires assez glauques, cette fois-ci le glauque n'est pas au rendez-vous, c'est plus léger. On retrouve aussi la prédilection qu'il a pour les ruines. Il a vraiment un coup de pinceau extraordinaire pour rendre le côté fouillis des ruines et cette fois-ci on est servi avec la découverte de l'ancien camp militaire. J'aimerais beaucoup voir une de ses planches originales.

Une interview de Simon Hureau est disponible dans le dernier numéro de DBD, la revue spécialisée Bandes-dessinées.
Je vous conseille de lire du même auteur : "Colombe et la horde" et "Tout doit disparaître".

Une planche pour se rendre compte du graphisme :

"Trois hommes dans un bateau (sans oublier le chien)" de Jerome K. Jerome, éditions Points , collection Signatures

Lecture faite dans le cadre d'un partenariat entre Bibliofolie et les éditions Points, merci à eux.

"Trois hommes dans un bateau" est un classique de la littérature comique anglaise. Il a été publié en 1889 et a tout de suite rencontré un immense succès, alors que les critiques lui reprochent son côté trop populaire. Des copies piratées, estimées à 1 million d'exemplaires, seront même vendues aux Etats-Unis. Comme quoi le piratage ne date pas d'aujourd'hui !

Il raconte les aventures de trois hommes : le narrateur principal, Jérôme et ses deux acolytes, Georges et Harris. Ils sont accompagnés dans leur aventure par un chien, Montmorency. Ils décident, pour respirer un peu d'air pur et faire de l'exercice de remonter la Tamise en bateau. Ils préparent leur expédition sérieusement mais leur parcours sera entrecoupé de mésaventures, d'anecdotes et autres évènements qui se veulent comiques. Chacun y va de sa petite histoire à chaque fois qu'un évènement se prête à des souvenirs ou à des réflexions sur la vie.

Quand j'ai vu le partenariat de Bibliofolie, j'ai un peu hésité car je n'arrive pas a trouver d'auteurs anglais (à part Agatha Christie) qui m'enchantent. Ce ne sera encore pas pour cette fois ci ! L'humour anglais glisse sur moi comme la pluie. J'ai à peine esquissé un sourire à un moment... (de relâchement !).

En fait, je l'ai choisi car il m'a rappelé une lecture que j'avais faite avec Le Cercle d'Atuan sur "Sans parler du chien" qui fait référence au complément du titre de "Trois hommes dans un bateau". On retrouvait la construction en chapitres avec une sorte de petite annonce composée de mini-titre qui nous donne une idée sur ce qui va se passer dans le chapitre à venir. Et dans ce livre il y avait aussi une expédition sur la Tamise qui se terminait par le chavirage d'un bateau sur la Tamise. Il y avait aussi un humour très british... Je n'avais pas aimé. J'ai surement un problème avec l'humour anglais sous forme écrite (Terry Prachett, etc....).

"Les enfants de Jessica" Tome 1 de BRUNSCHWIG et HIRN, éditions Futuropolis

Lecture faite dans le cadre d'un partenariat entre Babelio et Futuropolis. Merci à eux.

Luc Brunschwig et Laurent Hirn nous avaient concocté "Le pourvoir des innocents" en 5 volumes durant les années 1992 à 2002. Cette BD en est la suite. Cette suite sera développée en double série. Une intitulée "Les enfants de Jessica", dont j'ai pu lire le tome 1 et une autre "Car l'enfer est ici" qui paraîtra le 25 août.

"Le pouvoir des innocents" se passait en 1997 et relatait l'accession à la tête de la ville de New York, de Jessica Ruppert, grande humaniste.

Dans cette première suite, nous retrouvons Jessica Ruppert. Nous sommes en 2007 et Jessica fait maintenant partie de l'opposition. Elle est devenue secrétaire aux affaire sociales du nouveau gouvernement. Elle s'apprête à prononcer un discourt très important avec près de 200 propositions. Ce discours doit se faire dans l'hémicycle du Congrès à Washington. Le discours prévoit une révolution totale du système. On peut faire confiance à Jessica Ruppert. Le problème est que ses adversaires politiques vont tout faire pour lui mettre des battons dans les roues.

Nous retrouvons aussi la fille de Jessica, Amy, qui travaille dans un foyer pour jeunes déficients mentales. Elle suit avec beaucoup d'assiduité le parcours de sa mère.

C'est avec un grand plaisir que nous replongeons dans cette série. Le dessin est toujours fidèle à ce que nous avons connu dans la série précédente. Je conseille d'ailleurs la lecture du "Pouvoir des innocents" avant de se plonger dans cette suite. Et je suis curieux de voir la prochaine suite "Car l'enfer est ici" qui s'intercale entre les deux séries puisqu'il se déroule 6 mois après "Le pouvoir des innocents" et qu'il doit certainement expliquer pourquoi Jessica se retrouve dans l'opposition.

Seul petit bémol, la pagination, seulement 37 pages, c'est un peu court. On reste un peu trop sur sa faim.

Une planche pour se rendre compte du graphisme :