lundi 19 avril 2021

Matz et Attila Futaki, éd. Grand Angle.


 

Tout d’abord, un grand merci aux éditions "Grand Angle" et au Club Avoir-Alire pour ce partenariat.
J’adore ce que propose Matz en général. C’est un auteur qui maîtrise très bien l’univers polar. Quand j’ai ouvert le paquet, j’ai déjà été très étonné par la minceur de la BD. Matz nous a plutôt habitués à des BD plus épaisses, voir "Balles perdues" et "Corps et âme", sinon des séries, mais là nous sommes sur un seul volume, un one-shot. Développer un récit en un volume et en 48 pages, c’est un peu casse-gueule. Mais Matz s’en sort très très bien. On peut d’ailleurs considérer le récit comme une petite nouvelle. Tout est bien amené, les infos sont claires et précises et malgré pas mal d’infos finalement, tout est bien construit. Pour le dessin, je ne connais pas du tout le dessinateur, c’est clair et très précis. La couleur, très certainement informatique, est elle aussi très précise et agréable. Les ombres sont bien maîtrisées. Bref c’est de la belle ouvrage ! Une bonne surprise alors. De plus le vernis sélectif sur la couverture est très chouette. L’histoire est vraiment agréable et mise à part un petit questionnement sur le fait que le héros veut se montrer le plus discret possible tout en faisant une activité qui nécessite un peu de publicité pour réaliser ses tatouages on peut considérer qu’avec le bouche à oreille, il peut s’en sortir, c’est d’ailleurs comme cela qu’il travaille dans cette bd. Donc tout va bien. On apprend que Marz a eu l’idée en discutant avec un chauffeur de taxi, une idée qu’il a dû noter dans un coin de son esprit ou sur un papier pour la développer un jour dans ce récit. Je conseille vivement cette lecture !

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