Partenariat entre Livraddict et les éditions Seuil / Points
Présentation de l'auteur :
John Crowley, né le premier décembre 1942 à Presque Isle, Maine, est un écrivain américain de fantasy, de science-fiction et de littérature générale.
Il fit ses études à l'Université de l'Indiana et poursuivit une carrière parallèle d'assistant documentaliste pour le cinéma.
Son premier roman, L'Abîme (The Deep, 1975), mêlait déjà SF et fantasy. Il se fit ensuite connaître par ses romans de science-fiction L'Animal découronné (Beasts, 1976) et L'Été-machine (Summer Engine, 1979). Mais c'est son roman de fantasy Le Parlement des fées (Little, Big, 1981), qui lui octroya la célébrité en obtenant le Prix World Fantasy du meilleur roman. Un de ses admirateurs, le professeur Harold Bloom, invita John Crowley à l'Université de l'Indiana pour donner un cours sur la littérature utopique.
Un recueil de nouvelles est paru en français : La Grande œuvre du temps (Great Work of Time, 1989). Il a depuis publié la tétralogie Ægypt, le roman d'espionnage The Translator et un roman uchronique sur Lord Byron.
(source Wikipédia)
4ème de couv :
"Edgewood est un monde à l'intérieur des mondes, le lieu où les arcs-en ciel rejoignent la terre. La future femme de Smoky, Daily alice, l'attend, juchée sur le seuil de sa maison délirante aux multiples visages et au jardin foissonnant. Smoky doit délaisser ses habitudes de citadin pour apprivoiser cette contrée et vivre au sein de cette fammile au sourcil unique.."
"Le parlement des fées" est un livre que j'avais répéré depuis assez longtemps... Il faut dire que nombreuses sont les éditeurs qui ont publié ce livre, parfois dans de somptueuses collections. Celle qui nous interresse aujourd'hui est la dernière édition proposée par la collection Points des éditions Seuil. Cette lecture fait parti d'un partenariat entre Livraddict et Seuil. L'éditeur ayant fourni très gentillement les deux tomes du roman.
Le deuxième tome fera l'objet d'une chronique à part d'ici 15 jours...
Ce livre me faisant donc de l'oeil depuis de nombreuses année, je n'ai pas résisté à l'opportunité de l'obtenir dans le cadre de ce partenariat. Imaginez un peu : un livre ayant reçu l' Award World Fantasy en 1982 et ayant une telle réputation ! Cela ne pouvais que me rendre enthousiaste !
Pourtant j'ai vite déchanté... Je n'ai pas réussit du tout accroché à l'histoire !
Au commencement de ma lecture, tout ce passa plutôt bien... Je fis connaissance avec un des personnages principaux, Smoky Barnable, garçon un peu timide, dont toute l'éducation a été assurée par son père et non par l'école. Ce personnage aime bien flâner dans les villes et c'est lors d'une de ses promenades solitaire qu 'il rencontre quelqu'un qui va l'aider à s'extérioriser et à prendre confiance en lui. Ne sortant plus ni seul ni dans les lieux désert, il fait la rencontre de Daily Alice. Le coup de froudre est réciproque. Ils décident de se marrier, dans la maison de la jeune femme, dans la contrée de Edgewood... qui ne figure sur aucune carte. Smoky doit s'y rendre à pied, parcourant la campagne anglaise, respectant un protocole bizarre.
Une fois arrivé sur place il découvre la maison retirée du monde, construite par un architecte assez loufoque. C'est une grande batisse qui est en faîte qu'un enchevêtrement de plusieurs constructions qui forme une porte, un passage sur le monde merveilleux. Là, Smoky rencontre le reste de la famille... et c'est à partir de ce moment que j'ai décroché. Tout ce petit monde n'a pas réussit à m'interresser encore moins à m'émouvoir. Ils sont pourtant nombreux à vivre dans cette grande maison. Mais non, aucun personnage n'est véritablement digne d'intérêt de mon point de vue. La lecture est donc rapidement devenue difficile. Le style de l'auteur (ou du traducteur, je ne sais pas) y étant pour beaucoup : les phrases sont longues avec de nombreuses digressions et un nombre incalculable de parenthèses qui rajoutent des précisions inutiles au déroulement de l'histoire. Cela en complique même la compréhension. De plus, il n'y a pas de construction linéaire du récit, ça part un peu dans tous les sens... c'est fatiguant.
Voyant cela, j'ai fait un tour sur le net pour y chercher le ressenti d'autres lecteurs. J'ai constaté que de nombreuses personnes éprouvaient de la difficulté à rentrer dans l'oeuvre et que parfois même, il était nécessaire pour certains de relire des passages pour être sûrs de les comprendre et pouvoir ainsi relancer leur lecture. Je n'ai pas pour habitude de fonctionner ainsi. Cela m'arrive quelques fois quand j'ai mal saisi un petit détail mais je ne le fais pas si le problème vient du style même de l'auteur. J'ai donc décroché et la lecture du reste du livre a été assez laborieuse. J'attendais qu'il se passe des évènements ou des explications. En vain, rien... jusqu'à la fin. La famille continue à vivre des aventures inintéressantes au possible pour moi.
Au final je reste déçu par cette lecture. Déçu car je n'ai pas réussit à rentrer dans ce livre, j'ai tourné et tourné dans la maison mais je n'ai pas su trouver la porte, le passage... Reste le tome 2 à lire, je vais quand même m'y atteler espérant trouver des réponses... Il est, paraît-il, plus facile que le tome 1. Tout espoir n'est donc pas perdu. Peut-être vais-je enfin être captivé... Dans le cas contraire, je reprendrais cette lecture dans quelques années... Ce n'était peut-être tout simplement pas le bon moment...
4 commentaires:
Et bien nous sommes globalement du même avis ! Je crois bien que je vais faire la même chose que toi, pourquoi en effet ne pas le relire dans quelques temps (hum, années ?) et voir si le déclic a lieu...
Le problème est que j'ai lu le tome 2 depuis et que même si la lecture est plus facile, ça ne m'a pas donné envie de reprendre cette lecture avant longtemps !
C'est pourtant peut-être l'un des meilleurs livres que j'ai lu de toute ma vie, et Dieu sait que j'en ai lu !
Ce livre se lit comme une poésie, avec ses zones d'ombre qui doivent rester des zones d'ombre, ses mystères qui doivent rester des mystères, bref ! des fées qui doivent rester des fées.
Je conçois cependant que le lecteur qui ne recherche pas de la poésie en lisant un roman (pas illogique) ne tombe pas sous son charme.
En effet, je suis complètement réfractaire à la poésie.
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